29 octobre 2005

Nice, Ben hommage à Raymond Hains

Nice, Ben hommage à Raymond Hains

BenDeux coups de fil coup sur coup
m'annoncent ce soir
Que Raymond Hains est mort
Le troisième ajoute « tiens bon Ben »
Que dire ?
Que penser ?
Penser à Raymond ?
Oui penser à Raymond
Je l'ai vu, il y a peine 10 jours
à la Fiac
écrire sur lui -oui
avec Raymond, le temps s'arrêtait et la fascination était là

AVEC RAYMOND, on pénétrait dans une machine à voyager dans le temps
Son temps n'était pas celui d'Einstein ou de Greenwich
on rentrait dans un restaurant à 9 heures et on
ressortait dans un autre temps celui de Hains

AVEC RAYMOND, tout devenait, lieux, temps et mots
Un mot en appelait dix autres qui en alimentaient trente autres
On commandait une bière Stella, on se retrouvait dans la chambre de Mme Stella - je l'avoue, je me suis perdu plus d'une fois sur la route de ses mots
AVEC RAYMOND se promener dans la rue c'était une légende qui se mettait en marche
Quand les aficionados de Raymond se rencontrent l'un dit à l'autre :
J'étais avec Raymond pendant 5 heures
L'autre répond : avec moi cela a duré toute la nuit

AVEC RAYMOND, On ne savait jamais - un jour Raymond disparaît - on le cherche partout - il s'était échappé pour aller à Barcelone
ou encore parti pour visiter la Biennale de Venise et il est resté trois ans

AVEC RAYMOND l'art contemporain n'a jamais su sur quelle jambe se tenir Raymond était dix fois plus destroy et libre que tous ces jeunes qui se donnent des airs et jouent à être destroy

OUI RAYMOND tu vas rester parmi nous comme un mystère, une énigme, une différence, un monument et, comme le Petit Poucet a parsemé sur son chemin un tas de petits mots, plaques, photos et nombreux seront ceux qui vont décortiquer tes piles de livres, le désordre de tes chambres, tes notes et comme pour un Nostradamus qui nous cacherait un trésor
l'art mettra longtemps à prendre la juste mesure de ton importance car tu as toujours brouillé les pistes

VOILA RAYMOND JE PENSE A TOI ET MERCI POUR LE TEMPS QUE J'AI PASSÉ AVEC TOI
Ben 2005

Le patriote Cote d'Azur

Nice, le PCA Hebdo : une impulsion nouvelle

PCAÀ la libération, le « Patriote », publication clandestine issue de la Résistance, s'installa dans les locaux de « l'Éclaireur » compromis dans la collaboration. Pendant près de vingt ans, avec à sa tête Virgile Barel, le journal face à « Nice Matin », défendra les combats du parti communiste et de ses militants dans les Alpes Maritimes.
Au début de l'été 1967, le quotidien menacé de toutes parts cessa de paraître.
Le « Patriote Côte d'Azur » reparaît dans les kiosques le 7 octobre 1967. Dirigé par Georges Tabaraud, pour renaître de ses cendres il a dû se transformer en hebdomadaire. Plus d'un demi-siècle plus tard, comme un défi, l’hebdo est toujours là. Ce sont les militants du P.C.F qui ont construit l'immeuble qui l’abrite encore aujourd’hui à Nice La Trinité.
Dans la dernière édition du PCA Hebdo, Pierre Chaillan, le rédac-chef, annonce que le moment est venu d’un nouvel élan pour ce journal dont il compte améliorer le contenu en collant mieux aux attentes des lecteurs et par la même occasion en gagner d’autres. Le numéro zéro qui va être mis en chantier servira de test en vraie grandeur et sera livré au feu roulant de la critique, bienveillante, de ses lecteurs.
Il faut s’intéresser à ce journal qui est nécessaire au bon équilibre des idées et des combats dans ce département. Historiquement soutenu par Pablo Picasso et par beaucoup d’autres artistes il est toujours une référence pour le monde de l’art par la qualité de ses pages culturelles.
Achetez, lisez, soutenez le PCA Hebdo.

Lou Sourgentin n° 168 : Les Juifs à Nice et dans le Comté

Lou Sourgentin n° 168 : Les Juifs à Nice et dans le Comté de Nice

Lou SourgentinLe tout dernier numéro du magazine de Nice et du Pays Niçois, Lou Sourgentin, vient tout juste de sortir des presses. Il est presque entièrement consacré à la longue histoire des Juifs dans le Comté de Nice, du Moyen-Age à nos jours. Choisir le thème « Les Juifs à Nice et dans le Comté » a conduit les membres du Comité de Rédaction du Sourgentin à des échanges de réflexions. D'autres sujets les avaient placés dans la même situation, comme l'Orient, les élections ou le « Rattachement ». Mais, pour l'équipe qui anime cette belle revue, ce genre de problème est simple à résoudre. Il lui suffit de rester fidèle à une ligne qui consiste à choisir des rédacteurs n'ayant peut-être pas les mêmes idées, mais respectant l'opinion des autres... Maintenant, revenons donc aux Juifs et à Nice !

Disparition de Raymond Hains

Entre Nice et Paris Raymond Hains est décédé

Work by SAFFAEn cet automne, les feuilles mortes se ramassent à la pelle et les poètes aussi. Quelques jours après Folon, Arman, voici que disparaît Hains un autre membre du club des Nouveaux Réalistes qui n’abritera bientôt plus que des morts. Dix minutes avant sa mort à son domicile parisien Raymond Hains était encore en vie. Né le 9 novembre 1926 à Saint-Brieuc il vivait et travaillait entre Nice et Paris. Venu du lettrisme il a construit une oeuvre complexe en jouant, se jouant, des mots et des images revendiquant un processus de pensée proche du tissage de toile d’araignée. Ce faisant il ne pouvait échapper au Web et au Macintosh et avait réalisé grâce à un procédé informatique une série d'oeuvres imprimées sur tôle : les "Macintoshages", qu’il avait présenté lors d’une exposition à Nice au cours de l'été 2000.
« Raymond Hains m'énerve. Il y a une énigme Hains : sa gloire est surfaite. Qu'un Pansémiotique, qu'un lettriste l'apprécient, je comprends ça mais comment expliquer son succès en Autriche ou en Allemagne où ils ne comprennent pas un mot de français. » a dit de lui cet agité de Ben.
Sans doute mais lorsque vous regardez les panneaux déchirés de Raymond Hains, c’est d’une très grande beauté et l’on a l’impression étrange que c’est actif, que c’est vivant. Une transposition poussée de la réflexion, ou l’inverse, car en plus il ne manquait pas d’humour Raymond. À la fin des années 50 avec Jacques de la Villeglé, ses affiches lacérées préfigurèrent l’art urbain, mouvement qui prit de l’ampleur à partir de Jean-Michel Basquiat. Il devient le héros de beaucoup de jeunes artistes un maître de la pansémiotique, un poète de la rue, un tchacheur, car Raymond est bavard. Était bavard.

28 octobre 2005

Cinquième journée, Rencontres Cinéma et Vidéo de Nice

Cinquième soirée des Rencontres Cinéma et Vidéo de Nice

Compagnie-humaineCinquième soirée des 7es Rencontres Cinéma et Vidéo de Nice, organisées par l'association Regard Indépendant, toujours au Théâtre Trimages de Nice, 17 avenue Alsace-Lorraine, parallèle à l’avenue Thiers, sous la gare SNCF.
A 17h30, Cinéma, vidéo et spectacle vivant : passerelles et pratiques. Explorer les rapports entre les différentes pratiques du cinéma, de la vidéo, de la danse et du théâtre à travers les expériences pratiques respectives des intervenants. Avec les compagnies Humaine, Antipodes et Reveida, Fabien Aïssa du collectif La Réplique, Loïc Deltour, Fred Alemany de l'association Le Hublot et Stéphane Eichenholc de la Compagnie Arcadia.
La table ronde sera animée par Vincent Jourdan et Luc Bonnifay de Regard Indépendant. Une rencontre qui résume l'esprit dans lequel se déroule ces Rencontres.
Puis Danse, vidéo et courts métrages régionaux, 11 courts-métrages; le spectacle vient apporter sa dimension vivante aux Rencontres.
La Compagnie Antipodes, créée à Nice en 1997 par Lisie Philip, occupera la scène dès 19h30 avec un spectacle inédit Ich Bin Don Quichotte. Variations autour du célèbre Hidalgo avec un dispositif original non sans rapports avec les moulins espagnols.
La Compagnie Humaine, fondée en 2002 par Eric Oberdorff, ancien danseur des Ballets de Monte-Carlo, soutenue par les villes de Nice et Cannes, le Conseil Régional PACA et le Conseil Général des Alpes Maritimes ainsi que par la DRAC PACA, est une des compagnies chorégraphiques les plus actives et les plus originales de la région. Elle a participé activement à l’ambitieux projet Rimb de Loic Deltour qui sera présenté ce vendredi 28.


France 3 (Nice Côte d'Azur et Marseille) reçoit Daniel Daumas

France 3 (Nice Côte d'Azur et Marseille) reçoit Daniel Daumas

Daniel DaumasDimanche 30 octobre 2005, à l'occasion de la parution de son premier livre Troçs de vidas (Tessons de vies)
et du disque-livre Contra suberna, le chanteur occitan Daniel Daumas sera l'invité de Jean Pierre Belmon dans l'émission Vaqui que propose chaque semaine France 3 Méditerranée (Nice-Côte d'Azur et Marseille). On le retrouvera avec grand plaisir en compagnie de l’accordéoniste Claude Préciozo dans le cadre surprenant du musée de la préhistoire à Quinson pendant 26 minutes à 12 h 50 et 7 minutes à 19 h 57, le même jour.
Daniel Daumas fut, dans les années 70, l’un des premiers chanteurs de ce qu’on a appelé alors la nouvelle chanson occitane. Après un long silence, il retrouve la scène en proposant un travail d’écriture lentement élaboré...
Il participera d'ailleurs le même jour au spectacle de la Caravane occitane à Correns, près de Brignoles à partir de 21 heures.

Idée week-end : Puget-Rostang, près de Nice, le Circuit du Patrimoine

Idée week-end : près de Nice, Puget-Rostang, Circuit du Patrimoine



Puget-RostangA 71 kilomètres de Nice, le petit village de Puget-Rostang est situé dans un décor montagneux et sauvage entre la vallée du Var, la vallée de la Roudoule et le plateau de Dina. C’est la situation du village, entouré d’eau, qui vaut le surnom de “crapauds” (babi en provençal) aux Rostagnois. Lieu chargé d'histoire et site géologique remarquable, Puget-Rostang offre une architecture intimiste. Le village est construit en amphithéâtre avec à son sommet une austère maison seigneuriale, très haute et de forme rectangulaire. Le coeur du village est parcouru de pittoresques ruelles dallées ou pavées, de passages voûtés et d'escaliers anciens de type médiéval. Puget-Rostang abrite la maison de l'Ecomusée du pays de la Roudoule, retraçant l'histoire du pays, ses coutumes et traditions, ses métiers et son artisanat. Des journées à thème sont proposées pour apprendre à faire le pain, presser l'huile d'olive ou encore distiller la lavande... Puget-Rostang est ainsi devenu le symbole de la volonté de ses enfants de ne pas laisser mourir leur pays natal, de conserver les coutumes, les savoir-faire, bref la mémoire et l'histoire d'une culture millénaire. Cette volonté s'est d’ailleurs étendue à tous les villages de la Roudoule.

27 octobre 2005

7es Rencontres Cinéma et Vidéo de Nice, Quatrième soirée

Quatrième soirée des 7es Rencontres Cinéma et Vidéo de Nice

theatre-trimagesQuatrième soirée des 7es Rencontres Cinéma et Vidéo de Nice, organisées par l'association Regard Indépendant, toujours au Théâtre Trimages de Nice, 17 avenue Alsace-Lorraine, parallèle à l’avenue Thiers, sous la gare SNCF.
A 17h30, Comment se présente l'avenir de la diffusion du cinéma dans notre ville ? Quels enjeux avec les nouveaux modes de diffusion (numérique, DVD) ? Quelles évolutions à pressentir ?
La table ronde sera animée par Philippe Serve, de l'association Cinéma Sans Frontières et porte parole du collectif CINEAC.
Puis Danse et vidéo, 5 courts-métrages; le spectacle vient apporter sa dimension vivante aux Rencontres à travers quatre programmations autour de la danse et de la vidéo.
A 21h30 découvrez le documentaire de Michèle Bondi, « Il Faut Dire les Choses », avec dans le rôle-titre, Éric de Montgolfier qui analyse les principaux évènements qui ont marqué ses six années au TGI de Nice, ses démêlés avec les réseaux maçonniques, la situation de la justice niçoise, la guerre des clans au palais, ses relations avec les politiciens locaux et nous livre en sus quelques réflexions sur ce qu’il appelle « les carences de notre démocratie ».


Nice : Azur Informations, nouveau mensuel chrétien

Nice : un nouveau mensuel chrétien d'informations



Azur InformationsA Nice comme ailleurs, la naissance d'un journal est toujours un événement. Surtout lorsque ce journal se veut engagé, non pas dans un combat, mais dans l'affirmation de la place incontournable que tiennent le spirituel, l'amour, le rôle de Jésus-Christ, la tradition dans la vie de chacun. Azur Informations affirme dès la manchette le premier de ses objectifs : c'est un journal chrétien d'information et non un journal d'informations chrétiennes. Le diocèse de Nice n'avait plus d'organe de presse généraliste depuis la fin des années 50, si l'on excepte Les Nouvelle Religieuses, l'hebdomadaire officiel de l'évêché. La formule choisie -un "tabloïd" simple, agréable, coloré-, l'ampleur de la diffusion -40000 exemplaires chaque mois-, la qualité du contenu rédactionnel -articles de fond, brèves, informations-, font de ce nouveau journal le complément idéal de toutes les initiatives prises dans le domaine de la communication de masse par le diocèse de Nice sous l'impulsion de son nouvel évêque, Monseigneur Louis Sankalé. Azur Informations, comme le soulignait l'un des fondateurs, le père Gil Florini, ne s'affiche pas en concurrent des autres sources d'information existantes, mais bien comme un complément, destiné à soutenir la reflexion des chrétiens en renouvelant l'annonce, largement diffusée, de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.

Nice Qu’est ce qui ne va pas à l’OGCN

Nice Qu’est ce qui ne va pas à l’OGCN
Nice-ChateaurouxMais qu’est ce qui ne va pas à l'OGC Nice ? Puisque nous sommes passés au tour suivant, ce qui n'est pas le cas de tous les ténors, profitons d'une victoire, et elles sont rares au Ray, pour poser la question, en espérant ne pas se faire traiter de tueur de moral, de casseur d'ambiance, ou pire de Brice de Nice. Mais qu’est ce qui ne va pas à l'ogcnice, ont légitimement dû se demander les abonnés, innocentes victimes du « huis clos », qui ont échangé un match sans spectateurs, Nice Auxerre, pour un match sans équipe : Nice 2 La Berrichonne de Châteauroux 0 !.
Car les 7027 spectateurs de ce match de Coupe (les mots n'ont plus de sens « match de coupe »!), ont bien assisté à un match sans équipe, puisque que les Aiglons chez eux attendent les cinq dernières minutes pour entamer un match contre une équipe de L2 (cela dit avec respect), que les seuls petits moments d'excitation sont les coups francs ou les penalties (ratés d'ailleurs) et que le reste du temps, on le tue le temps !
Après cinq minutes de jeu donc, prolongation.
Bagayoko a heureusement et très vite, la bonne idée de se trouver au bon endroit pour exploiter un cadeau des berrichons (94') puis d’aller battre de la tête Debec à la 110' sur un centre de Roudet. Fin du match, exit les Castelroussins, pliez les gaules.
Où était l'ogc Nice ce soir ? Où est le Gym ? À force de « il faut savoir ne pas perdre », on ne sait plus comment gagner, on ne sait plus comment construire ni conclure. On assiste à des non-matchs, avec des joueurs hésitants, sans confiance, dans une équipe sans âme, à défaut de coeur. On est, parait-il, en train de reconstruire en repartant de la base, c'est bien, il faut être réaliste ok, pas d'angélisme, c'est sûr, travaillons, parfait, … mais on ne construit rien de grand sans pantaïl et sans générosité. «
N'ayez pas peur » disait le capitaine polonais de l’équipe romaine au maillot blanc immaculé. Plus que quatre matchs à gagner, c'est pas la Méditerranée à boire, vous accrochez l’Europe la saison prochaine et vous faites entrer plein de picaillons dans les caisses. Mais pour gagner il faut se livrer, s'exposer, s'exploser, il faut jouer tout simplement, dans tous les sens du terme.

26 octobre 2005

Troisième soirée des 7es Rencontres Cinéma et Vidéo de Nice

NICE Rencontres Cinéma et Vidéo Regard Indépendant

Cinema VideoTroisième soirée des 7es Rencontres Cinéma et Vidéo de Nice, organisées par l'association Regard Indépendant, toujours au Théâtre Trimages de Nice, 17 avenue Alsace-Lorraine, parallèle à l’avenue Thiers, sous la gare SNCF.
En première partie Carte blanche à l’association Héliotrope
La fête du film d’animation : Fables d’hier et de demain. Huit courts-métrages en Projection 16 mm
A 21h30 « 
Cinéastes à Tout Prix » de Frédéric Sojcher. Film découvert lors d'une soirée mémorable à Cannes en 2004. Benoît Poelvoorde, alors membre du jury, avait soutenu le film. Frédéric Sojcher a fait son film sur trois cinglés de cinéma, trois portraits de réalisateurs belges qui ont valeur universelle. Jacques Hardy, Max Naveau et Jean-Jacques Rousseau ont voué leur vie, leur temps et leur argent à construire des œuvres improbables, ignorées du public, mais qui leur sont aussi indispensables que de respirer.
Réunir un groupe de copains, emprunter du matériel à droite et à gauche, tourner en pleine liberté, sans règle ni contrainte, essayer de retrouver le cinéma que l’on aime avec de maigres moyens, partager la même passion, celle qui n’a pas la patience d’attendre les aides hypothétiques de la Région ou du CNC.
Sojcher approche ses réalisateurs comme de véritables professionnels, en évitant les principaux écueils : les moquerie. Si les premiers extraits et certaines déclarations font sourire (Ah !, le travelling « à la Kubrick »), leur foi et leur ténacité forcent le respect et mettent le spectateur dans la poche des lascars.
L’amateur est étymologiquement « celui qui aime ». Il faut découvrir les trois amateurs de Frédéric Sojcher et vous ne regretterez pas d’avoir fait leur connaissance. Si vous êtes sur Nice, c’est ce soir mercredi 26 octobre à 21h30, au Théâtre Trimages.

Nice : dernier acte pour le Parc des Miniatures

Nice : dernier acte pour le Parc des Miniatures

Cathédrale Saint NicolasOuvert au milieu des années 1980, le Parc des Miniatures de Nice n'a jamais véritablement attiré la foule malgré la qualité des maquettes qui y étaient exposées. Plus de deux cents reproductions au 1/25e de monuments civils et religieux niçois, conservés ou disparus, étaient alors réparties dans un parc splendide, riche de multiples essences forestières, situé rue de l'Impératrice Eugénie, dans le quartier de Fabron supérieur. On pouvait ainsi découvrir les reconstitutions de la cité romaine de Cemenelum (Cimiez), de la citadelle de Nice au XVIIe siècle, les maquettes de toutes les églises baroques et des principaux monuments, publics et privés, de la belle époque, allant de la cathédrale russe Saint Nicolas à l'hôtel Negresco, en passant par la Gare du Sud ou la Gare du PLM. Une situation trop excentrée par rapport aux flux touristiques traditionnels de la ville, un manque d'agressivité commerciale et une gestion catastrophique ont eu raison, il y a sept ans, de cette belle idée : l'inéluctable dépôt de bilan vouait à la destruction ces magnifiques réalisations. Abandonnées pendant plus d'un an dans un parc ouvert aux quatre vents, victimes de nombreuses dégradations dues pour la plupart au vandalisme, démontées puis stockées en l'état dans un entrepôt municipal, les maquettes du Parc des Miniatures, qu'on croyait définitivement perdues, vont-elles retrouver vie ? C'est en tous cas ce que souhaite le Conseil Municipal de la Ville de Nice qui vient récemment d'en décider la cession à titre gracieux à toute personne qui en ferait la demande.

Nice l’église russe

Nice l’église russe

eglise_russeÉdifice majestueux qui constitue l’un des pôles touristiques les plus connus et fréquentés du Comté de Nice, la Cathédrale orthodoxe « Saint-Nicolas » dresse ses 52 mètres de hauteur dans un ensemble de jardins de 5 470 m2. Une plaque commémorative indique: « Cette cathédrale a été édifiée grâce à la sollicitude et à la générosité de S.M. l’Empereur Nicolas et de son auguste mère l’Impératrice douairière Marie. Elle a été inaugurée le 17 décembre 1912 ». Elle est considérée comme la plus belle cathédrale orthodoxe russe existant en dehors de la Russie.
L'idée de sa construction est due à l'archiprêtre Serge Lubimoff qui sut convaincre la Tsarine Marie Féodorovna (née Dagmar de Danemark) mère du dernier Tsar de Russie, Nicolas II, de la nécessité d’un lieu de culte à Nice, devant l’important développement de la colonie russe sur la Riviera, dans la deuxième moitié du XIXe siècle.
Les plans de la cathédrale sont dus à l’architecte M. T. Préobrajensky, l’un des architectes officiels de la cour impériale, professeur d’architecture à l’Académie Impériale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg et auteur d’édifices aussi renommés que la cathédrale Alexandre Nevski de Tallin et l'église russe de Florence. Le style adopté est celui des églises russes de l’époque prépétrovienne (fin XVIe-début XVIIe siècle), son plan a la forme d'une croix grecque. Le chantier fut suivi depuis Saint-Pétersbourg par Préobrajensky et sur place par des architectes de Nice. Le chantier qui débuta en avril 1903 dura jusqu’en 1912 après avoir été interrompu faute de crédits pendant presque deux ans à partir de 1906. Le choix des matériaux fut particulièrement soigné : briques inaltérables de la région rhénane, taille des marbres par des lapicides italiens, majoliques bleu pastel et tuiles polychromes de Florence et de Blois, etc. Le bulbe central est entouré de quatre bulbes plus petits, comme la cathédrale Saint-Basile le Bienheureux de Moscou, au Kremlin.
Le 17 décembre 1912 on procéda à l'inauguration solennelle de la cathédrale achevée. Elle avait coûté plus de 1.500.000 francs or de l'époque.
C'est aujourd'hui, par le nombre et la qualité des œuvres d'art qu'elle abrite, un véritable musée de l'art orthodoxe russe. L'église russe de Nice reçoit 240 000 visiteurs ou fidèles chaque année.

25 octobre 2005

NICE Rencontres Cinéma et Vidéo Regard Indépendant

NICE Rencontres Cinéma et Vidéo Regard Indépendantrencontres cinema et videoHier soir avait lieu à la Cinémathèque de Nice, la soirée d'ouverture des 7es Rencontres Cinéma et Vidéo de Nice, organisées par l'association Regard Indépendant qui, par la même occasion, fêtait ses dix années d’existence. Après le traditionnel discours d'ouverture les rencontres ont débutées par la projection d'une heure et demi de courts métrages tournés par des auteurs de la région. Le film « Madame Peloponese » d'Anne Sophie Salles, dorénavant Parisienne pour son projet de premier long-métrage, fut de loin le meilleur film proposé. Drôle et émouvante description des relations d’une étudiante et de la vieille dame dont elle s'occupe. Suivait le court-métrage de Samy Lorentz, « Le petit chevalier », primé en Avril dernier lors du Festival du court-métrage de l’association Héliotrope. Et une surprise : « Holiday » d’Aurélia Barbet, film de vacance très intime tourné en vidéo. Souvenirs très particuliers d'un voyage à New-York en 2004.
Les rencontres se déplacent dès ce soir et jusqu’à samedi au Théâtre Trimages de Nice, 17, avenue Alsace-Lorraine, parallèle à l’avenue Thiers, sous la gare SNCF.
Vous pourrez voir ce soir les films d’animation de l’atelier de la Cinémathèque de Nice réalisés par les enfants de différentes classe d’age, « Lo Gran Festival Partida 1 » de Tilo Lagalla un pantaïl, une suite de séquences en niçois traduites en anglais et un programme de vidéos expérimentales proposées par Philippe Frey et Frédéric Nakache qui a réalisé l’affiche des rencontres.
Retenez dès à présent votre soirée du jeudi 27 octobre pour découvrir le documentaire de Michèle Bondi, « Il Faut Dire les Choses », avec dans le rôle-titre, Éric de Montgolfier qui analyse les principaux évènements qui ont marqué ses six années au TGI de Nice, ses démêlés avec les réseaux maçonniques, la situation de la justice niçoise, la guerre des clans au palais, ses relations avec les politiciens locaux et nous livre en sus quelques réflexions sur ce qu’il appelle « les carences de notre démocratie ».

NICE 7es Rencontres Cinema et Video Regard Independant

NICE 7es Rencontres Cinéma et Vidéo Regard Indépendantrencontres cinema et videoHier soir avait lieu à la Cinémathèque de Nice, la soirée d'ouverture des 7es Rencontres Cinéma et Vidéo de Nice, organisées par l'association Regard Indépendant qui, par la même occasion, fêtait ses dix années d’existence. Après le traditionnel discours d'ouverture les rencontres ont débutées par la projection d'une heure et demi de courts métrages tournés par des auteurs de la région. Le film « Madame Peloponese » d'Anne Sophie Salles, dorénavant Parisienne pour son projet de premier long-métrage, fut de loin le meilleur film proposé. Drôle et émouvante description des relations d’une étudiante et de la vieille dame dont elle s'occupe. Suivait le court-métrage de Samy Lorentz, « Le petit chevalier », primé en Avril dernier lors du Festival du court-métrage de l’association Héliotrope. Et une surprise : « Holiday » d’Aurélia Barbet, film de vacance très intime tourné en vidéo. Souvenirs très particuliers d'un voyage à New-York en 2004.
Les rencontres se déplacent dès ce soir et jusqu’à samedi au Théâtre Trimages de Nice, 17, avenue Alsace-Lorraine, parallèle à l’avenue Thiers, sous la gare SNCF.
Vous pourrez voir ce soir les films d’animation de l’atelier de la Cinémathèque de Nice réalisés par les enfants de différentes classe d’age, « Lo Gran Festival Partida 1 » de Tilo Lagalla un pantaïl, une suite de séquences en niçois traduites en anglais et un programme de vidéos expérimentales proposées par Philippe Frey et Frédéric Nakache qui a réalisé l’affiche des rencontres.
Retenez dès à présent votre soirée du jeudi 27 octobre pour découvrir le documentaire de Michèle Bondi, « Il Faut Dire les Choses », avec dans le rôle-titre, Éric de Montgolfier qui analyse les principaux évènements qui ont marqué ses six années au TGI de Nice, ses démêlés avec les réseaux maçonniques, la situation de la justice niçoise, la guerre des clans au palais, ses relations avec les politiciens locaux et nous livre en sus quelques réflexions sur ce qu’il appelle « les carences de notre démocratie ».

Nice Cedac de Cimiez Roy Haynes Jazz Quartet

Nice Cedac de Cimiez Roy Haynes Jazz Quartet
Roy HaynesBatteur expérimenté il est longtemps resté dans l’ombre de prestigieux confrères, mais, depuis les années 1990, Roy Haynes est enfin reconnu comme un musicien majeur de l’histoire du jazz, pour la polyvalence de ses talents et par son influence. Dès ses débuts il a travaillé avec le Sabby Lewis Big Band, Frankie Newton, Luis Russell (1945-47) et Lester Young (1947-49) avant de devenir un des membres du Charlie Parker Quintet (1949-52). Il a enregistré pendant cette période avec Bud Powell, Wardell Gray et Stan Getz. Haynes a voyagé à travers le monde avec Sarah Vaughan (1953-58), a joué avec Thelonious Monk en 1958, mené son propre groupe et accompagné George Shearing , Lennie Tristano, Eric Dolphy et Stan Getz (1961). Occasionnellement, il remplaça Elvin Jones dans le quartet de John Coltrane entre 1961 et 1965, il a voyagé avec Getz (1965-67) et était avec Gary Burton (1967-68. En plus de faire du tourisme avec Chick Corea (1981 and 1984) et Pat Metheny (1989-90). Haynes a conduit en alternance son propre ensemble pendant les 28 dernières années. Quand on considère qu'il a également accompagné des Miles Davis, Art Pepper, Horace Tapscott et Dizzy Gillespie on peut légitimement déclarer qu’il a joué avec tout le gratin du jazz de ces cinquante dernières années. En 1994 Roy Haynes s’est vu attribuer le « JazzPar Prize » par les danois. Vers la fin de années 90 Haynes a formé un trio avec le pianiste Danilo Perez et le bassist John Pattitucci dont ils ont tiré un album en 2000 chez Verve « The Roy Haynes Trio Featuring Danilo Perez & John Pattitucci ».
Pendant plus de 50 années, Roy Haynes avec le son de ses cymbales a innové et influencé, participant à certains des plus grands enregistrements de l’histoire du jazz, en changeant le tissu et la direction même de l'improvisation jazz avec son « tambourinage » intelligent et joyeux, en l'orientant vers une plus grande liberté et une expression plus distinctive. Pat Metheny dit que Haynes est le « père du tambourinage moderne » et « un trésor national. »
Ce Mardi 25 octobre à 21h00, le Roy Haynes Jazz Quartet est en concert à Nice, Salle Stéphane Grappelli, au Cedac de Cimiez, 49 avenue de la Marne.

24 octobre 2005

Nice Sophia Antipolis 1er Forum des Pôles de Compétitivité

Nice Sophia Antipolis Forum des Pôles de Compétitivité
forum de sophiaLe CIACT du 14 octobre, présidé par le Premier ministre, a validé 55 projets de contrats de pôles de compétitivité parmi 67 pôles labellisés en juillet à la suite de l'appel à candidatures lancé en septembre 2004.
Le Premier Forum national des Pôles de Compétitivité se tiendra le Vendredi 4 Novembre 2005 au C.I.C.A à Sophia Antipolis près de Nice. Ce Forum est organisé par le Ministère délégué à l'Aménagement du Territoire, la Fondation Sophia Antipolis, le Conseil général des Alpes Maritimes, avec le soutien de la Caisse des Dépots et de la DATAR.
Les séances plénières seront présidées par le Ministre délégué à l'Industrie François LOOS, le Ministre délégué à l'Aménagement du Territoire, Président du Conseil général des Alpes Maritimes Christian ESTROSI, et le Sénateur des Alpes Maritimes et Président de la Fondation Sophia Antipolis Pierre LAFFITTE.
Nicolas SARKOZY, Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire, participera à cette manifestation.

Arman artiste né à Nice mort à New York

Arman artiste né à Nice mort à New York
ArmanArman, peintre, graveur et sculpteur est décédé à 76 ans, samedi à New-York (Etats-Unis), des suites d'un cancer. Il appartenait au mouvement artistique des Nouveaux Réalistes et à ce qu’il est convenu d’appeler l’École de Nice.
Né à Nice le 17 novembre 1928 dans une famille de commerçants spécialisés dans la décoration et l'ameublement, Armand Pierre Fernandez était un élève brillant. Il commença à peindre à l’age de 10 ans et c’est bachelier qu’il intégra l'École des Arts Décoratifs de Nice en 1946, avant de monter à Paris pour suivre une formation artistique à l'École du Louvre, au département d'art et d'archéologie orientale
En 1947, il avait rencontré, dans une école de judo, le peintre Yves Klein niçois comme lui, avec lequel il partageait le goût pour les arts martiaux et la philosophie. Avec Klein et Claude Pascal, un autre peintre, ils créèrent en 1950 le groupe artistique Triangle. En hommage à Vincent Van Gogh les trois jeunes gens décidèrent de signer leurs toiles de leurs seuls prénoms. Arman et Klein devinrent des amis inséparables, jusqu'à la crise cardiaque et la mort brutale d'Yves Klein le 6 juin 1962.