24 septembre 2005

Nice : anniversaire de la Dédition de 1388

Mardi 27 septembre 2005

Médaille commémorative de la dédition de 1388Le Comté de Nice n'a pas échappé à la longue période de troubles majeurs qui marque la deuxième moitié du XIVe siècle. A la Grande Peste de 1348, qui ravagea, entre autres, la Provence, succèdent les razzias des troupes "au chômage" pendant les trèves de la Guerre de Cent Ans, puis le Grand Schisme d'Occident et la guerre civile pour contrôler le Royaume de Naples et le Comté de Provence, placées sous l'autorité d'un même souverain, la légendaire Reine Jeanne. Son assassinat en 1382 par son héritier désigné, Charles de Duras, fidèle du pape de Rome, entraîne un long conflit avec son fils adoptif, Louis d'Anjou, frère du roi de France et tenant du pape d'Avignon. Pour Nice, et pour tout le territoire de ce qui deviendra le Comté de Nice, le conflit prend fin le 27 septembre 1388, quand, après les villages du haut pays, la cité se donne (presque !) librement à un souverain ambitieux, le comte Amédée VII de Savoie. C'est la Dédition de 1388, qui va changer le cours de l'histoire du Pays Niçois...

23 septembre 2005

Le grand aioli du Comte de Nice

aioliStar des “festins” des villages du Comté de Nice, le grand aioli est organisé sur la place du village en clôture des fêtes votives. Convivial et facile à préparer, il réunit toutes les générations. Il est généralement précédé d’un apéritif où olives de Nice côtoient la pissaladière et le pastis (boisson reine de ce côté-ci de la Méditerranée). Il est suivi d’un concours de pétanque (autre incontournable de la Provence) où s’affrontent des équipes de tous âges puis d’un “baléti”, bal populaire animé par un orchestre local. Le succès d’un grand aïoli vient de la qualité de la mayonnaise fortement aillée qui porte le même nom et qui accompagne les légumes cuits et la morue salée. En famille, c’est le plat idéal pour les grandes tablées car la maîtresse de maison profite pleinement du repas avec ses convives. On peut varier sa composition selon ses goûts et selon la saison. Gourmands et gourmets, à vos tabliers !

22 septembre 2005

Comté de Nice : Fête de Saint Padre Pio à Laghet

Vendredi 23 septembre 2005

Padre-PioDepuis de nombreuses années déjà, le culte de Padre Pio s'est largement répandu dans le Comté de Nice et le capucin italien a rejoint, bien avant sa canonisation officielle survenue le 26 février 2001, le panthéon des saints locaux où il figure désormais en bonne place grâce, notamment, à l'action de l'Association des Amis de Padre Pio de Nice et à son infatigable président Pierre Casini.
Favorisé par la présence massive d'Italiens sur la Côte d'Azur, par la place que tient le sanctuaire de Laghet dans le coeur des catholiques de Nice, de Monaco et de Ligurie, et par le rôle joué par la Vierge Marie dans la vie du saint homme, c'est tout naturellement en ce lieu prédestiné, qui abrite aujourd'hui le Séminaire Diocésain de Nice , que se concentrent les célébrations religieuses en son honneur. Une grande statue en bronze a été dressée dans la galerie du sanctuaire qui reçoit, chaque jour, de nombreuses demandes d'intercession. Le 23 septembre, jour de sa fête, le saint sera tout particulièrement honoré à Laghet.

21 septembre 2005

La pissaladière de Nice la bella

pissaladiereLa pissaladière est à la cuisine niçoise ce que la pizza est à la cuisine italienne, une institution (du comté de Nice). Elle tire son nom d’un mot niçois pissalat (pei salat) qui signifie poisson salé. Le pissalat est une purée de poissons salés fabriquée à partir de poutine (alevins de sardines et d’anchois), dont la pêche est strictement règlementée, pratiquée par dérogation centenaire, par les seuls pêcheurs de la région, une trentaine entre Menton et Antibes. Des versions moins raffinées se faisaient avec des sardines et des anchois. Dans mon enfance, nous l’achetions aux femmes des pêcheurs de Cros de Cagnes. Aujourd’hui, le pissalat est remplacé par la purée d’anchois. Pour réussir la pissaladière, choisissez des ingrédients de premier choix : une huile d’olive extra vierge et des olives AOC de Nice (cailletier), des anchois au sel, des oignons blancs et dégustez-la, entre amis, encore tiède avec un petit “gotou” de vin de Bellet. C’est l’encas favori, de la Place Garibaldi aux Ponchettes, pour celle ou celui qui veut faire son shopping dans le Vieux Nice. Il n’y a rien de compliqué dans cette recette si ce n’est réussir la compotée d’oignons. À vos fourneaux, suivez le guide !

Comté de NICE Le Cours Saleya

cours-saleyaOn ne présente plus le Cours Saleya, cette esplanade piétonne qui s’étire de la base de la colline du château jusqu’aux abords de l’Opéra de Nice, paralléle au quai des Ponchettes qui prolonge jusqu’à Rauba Capeu, la Promenade des Anglais. Saleya est bordé de restaurants, marché aux fleurs et aux légumes le matin et pourvoyeur de souvenirs pour touristes, d’antiquités et de brocante à d’autres heures. Mais quelle est l’histoire de ce haut lieu des activités niçoises dont il faut préciser qu’il est depuis longtemps un lieu de rencontre aussi bien pour les Niçois que pour la colonie étrangère. Par exemple on y trouvait dans la deuxième partie du XIXe siècle la célèbre librairie Visconti, cabinet de lecture, centre intellectuel où se réunissaient artistes et littérateurs de passage. Cet établissement, rendez-vous favoris des hivernants, comprenait une bibliothèque, une salle d’exposition et une terrasse donnant sur le Cours, lieu idéal pour observer le va et vient de la famille impériale russe, des familles royales anglaise, belge, du roi de Bavière et autres princes et princesses.

20 septembre 2005

Nice fete Sainte Reparate, patronne de la ville

Dimanche 9 octobre 2005

Martyre de Sainte RéparateSainte Réparate est la patronne de la ville et du diocèse de Nice depuis la fin du XVIIe siècle. La cathédrale, dans le Vieux-Nice, lui est dédiée depuis sa construction en 1650 et le Comté de Nice partage, avec la Corse et la Toscane, la totalité des lieux de culte qui lui sont consacrés. La sainte martyre est vénérée depuis fort longtemps dans notre région puisque, avant 1060, une chapelle est élevée en son honneur aux alentours de l'actuel Cours Saleya, non encore urbanisé à l'époque. C'est là que l'architecte Jean-André Guibert, d'ordre de l'évêque Provana, construira l'actuelle basilique, en respectant scrupuleusement tous les canons de l'art baroque.
Traditionnellement, le jour de la fête de Sainte-Réparate, sa statue est portée en procession de l’église Saint-François-de-Paule à la cathédrale, suivant un trajet qui conduit de la mer vers la ville pour commémorer l’arrivée de la sainte. Elle associe au clergé les confréries de pénitents niçoises.


19 septembre 2005

Nice : les 80 ans de la Ciamada Nissarda

Samedi 24 septembre 2005

CiamadaDanses folkloriques, chants traditionnels et théâtre niçois : la Ciamada Nissarda présente des activités multiples. Constitué d'une centaine de membres, le groupe fait corps avec l'identité niçoise depuis sa fondation il y a quatre-vingt ans. En effet, la Ciamada Nissarda, qui signifie Aubade Niçoise, voit le jour à Nice en 1925. Jouan Nicola, poète et écrivain, créé alors une compagnie de théâtre amateur. Avec un talent évident, il écrit lui-même les pièces en mêlant à la fois chant et théâtre. Cinq années suffiront au groupe pour se produire dans tout le comté de Nice. Vers 1930, les fêtes traditionnelles reviennent à la mode avec le festin des Cougourdons, la Saint-Pierre et les Mai… et, bien sûr, la Ciamada ne manque aucun de ces rendez-vous.
Forte de son succès, elle lance une émission de radio sur les ondes régionales de Radio Juans-les Pins. C'est l'occasion de s'adresser à un large public et de faire connaître des sketches en niçois.

Gaston LEROUX Le fantôme du cimetière de NICE

gaston-lerouxLa sortie du film de Bruno Podalydès « Le Parfum de la dame en noir » est l’occasion de rappeler que l’auteur des « Aventures extraordinaires du reporter Joseph Joséphin dit Rouletabille », bien que né à Paris en 1868, a écrit et vécu de 1909 jusqu’à sa mort en 1927 à Nice où repose pour l’éternité au cimetière du Château de Nice. Après une brève carrière d’avocat,Gaston Leroux, devint journaliste et chroniqueur judiciaire. Il couvrit les procès des anarchistes Auguste Vaillant, coupable d’avoir lancé une bombe pendant une séance de la Chambre des députés, et Santo Caserio assassin du président de la République Sadi Carnot à Lyon. Ses papiers plein d’entrain lui ouvrirent les portes du Matin le grand quotidien populaire de l'époque. Devenu grand reporter, il parcourt la planète tel Tintin le personnage qu’Hergé inventera quelques décennies plus tard. La blanche et sainte Russie, la jaune Cochinchine, la rencontre de l'expédition Nordenskjold, de retour du pôle Sud, les marins russes rescapés de l’anéantissement, à Tsushima, de la flotte du tsar par la marine japonaise, il aligne les scoops. Brouillé temporairement avec Bunau-Varilla, le dictatorial directeur du Matin, il se met au roman et après parution dans le supplément littéraire de L'Illustration, publie aux Éditions Pierre Lafittele Mystère de la chambre jaune ».
En 1908, il emménage avec sa famille à Menton, puis en 1909, au Mont-Boron à Nice où il écrit son roman sans doute le plus célèbre « Le Fantôme de l'Opéra ». En 1911 il s'installera à Cimiez, villa les Orangers, où il demeurera jusqu'en 1919. L’année qui précède la grande boucherie de 14-18 voit la naissance de Chéri-Bibi et le cinéma muet s’intéresser à ses oeuvres. Les premiers « Chéri-Bibi » furent publiés en feuilleton dans « Le Petit Niçois » vers les années 1915. Adapté par Leroux, le film « L'Homme qui revient de loin » sera produit, mis en scène, et interprété par René Navarre le Fantômas des films de Louis Feuillade. Les Films René Navarre produiront et tourneront à Nice, dans les studios de la Lanterne, les seize épisodes de 30 minutes de « La Nouvelle Aurore », d'après un scénario de Leroux.
1919, la famille Leroux migre dans le palais Étoile du Nord au 53 du boulevard Gambetta. Suivront deux longs-métrages « Il était deux petits-enfants » et « Rouletabille chez les bohémiens » et plusieurs ouvrages dont « Tue-la-mort » publiés chez divers éditeurs.
Gaston Leroux décédera le 15 avril 1927 des suites d'une intervention chirurgicale. Une plaque commémorative a été apposée sur l’immeuble dans lequel il mourut. Sa tombe est tout à l’entrée du cimetière du Château.

18 septembre 2005

EZE un village planté dans l'azur

ezeLe village d'Eze
Lieu magique planté dans l'azur, Eze joue la séduction. La cité médiévale a su préserver une atmosphère particulière d'authenticité et de traditions avec des ruelles, placettes, des édifices à l’architecture traditionnelles, une chapelle des pénitents du XVIème siècle, et une église baroque du XVIIIème siècle.

Vous pourrez découvrir le village d'Eze librement où en participant à une visite guidée débutant par le sentier de Nietzsche, poterne, rue principale, place du planet, place Francis Blanche, Porte des maures, Château Eza, Chapelle des Pénitents Blancs, Eglise N.D de l'Assomption, Jardin d'Eze

Le sentier de Nietzsche
"Beaucoup de coins cachés et de hauteurs silencieuses dans le paysage de Nice ont été sanctifiés pour moi par des moments inoubliables." affirmera Frédéric Nietzsche dans Ecce homo. Quand Nietzsche arrive dans le pays niçois, son moral est au plus bas. La découverte de ce coin de la côte-d'azur et notament de Eze à été decisive dans son oeuvre. Là, au milieu des oliviers, des lentisques, des euphorbes et des chênes verts, au milieu de cette nature sauvage où les senteurs marines s'effacent devant l'odeur de la terre, avec la Méditerranée en fond et la silhouette du village au-dessus de la tête, Nietzsche composera des pages d'Ainsi parlait Zarathoustra qu'il qualifie lui même de "décisives". De fait, lorsque l'on marche sur les traces de Nietzsche sur le chemin qui porte désormais son nom, on comprend mieux l'émotion qui s'est emparée de lui, notamment lorsqu'il parle d'ascension vers le sommet.

CONTES Comté de NICE

contesSite des Moulins
Quartier du Martinet
Site des moulins : présentation du moulin à huile d'olive, d'une cuisine muséale et d'un moulin à fer.
Moulin à fer du XVIème siècle, protégé au titre des monuments historiques. Forge traditionnelle avec un Martinet actionné grâce à l'énergie motrice de l'eau (démonstration du travail de la forge).
Moulin à huile d'olive traditionnel du XVème siècle. Salle d'exposition sur les outils oléicoles.

Musée de la Vigne et du Vin
Rue Scuderi
Le Musée de la Vigne et du Vin est situé dans d'anciennes caves. Exposition d'outils de la culture de la vigne jusqu'à la mise en bouteille (salles d'expositions temporaires).

Médiathèque municipale
20 place Allardi - Tel: 04 93 91 74 20
Exposition "Le cinéma oublié des années 30" autour de l'actrice originaire de Contes : Annie Vernay.

Roquebrune-Cap-Martin Voyage dans l'Architecture

le-corbusierÀ Roquebrune-Cap-Martin dans le Comté de Nice, outre admirer un paysage époustouflant sur la Méditerranée, vous pourrez faire un voyage dans le temps de l'architecture.
Le Château médiéval
Édifié à la fin du Xe siècle, par Conrad 1er, Comte de Vintimille, le château était à l'origine le donjon d'une forteresse réunissant tout le village. Évocation médiévale d'un étage à l'autre : salle des cérémonies, salle des gardes, demeure seigneuriale. Panorama sur le village, la mer, le Cap-Martin, Monaco et le Mont Agel.
Le Cabanon Le Corbusier, « Château » secret du grand architecte Le Corbusier, conçu comme un modèle d’habitat minimum issu du « Modulor ». (Voir aussi sa tombe).
Rens : 04 93 35 62 87.
L´emblématique Villa E-1027, « maison en bord de mer » de la décoratrice architecte Eileen Gray, allie dès 1929, modernité et science du confort climatique.