Le Cercle Brea, en collaboration avec la Ville de Nice, organise le Mois de l'Art Sacré qui s'attache à promouvoir le patrimoine religieux du Comté de Nice, et notamment la célèbre école des Primitifs Niçois, dont le "chef de file" fut Louis ou Ludovic Brea (vers 1450-1523), originaire de Nice, qui oeuvra pour des localités situées entre Gênes (Italie) et Six-Fours (Var). Le Cercle Brea s’attache à promouvoir le patrimoine et l’art sacré des Alpes-Maritimes, une tâche aisée sur les terres de ce département qui sont, depuis des siècles, un véritable musée à ciel ouvert. Le Cercle propose, en effet, plusieurs documents permettant de suivre un véritable parcours initiatique sur les chemins de l’ancien Comté de Nice, de la Provence et de la Ligurie : guides, carte de la Route des Brea, site internet ou CD-rom engagent à découvrir des œuvres admirables parmi lesquelles celles de l’exceptionnelle famille Brea dont sont issus plusieurs peintres des XVe et XVIe siècles.Le Cercle Brea développe, en parallèle à ce travail de fond, une action pédagogique dans les établissements scolaires grâce au Contrat de Ville ; il a lancé l’idée du Mois de l’Art Sacré qui a lieu, chaque année en décembre-janvier, en partenariat avec la Ville de Nice ainsi qu’un cycle de conférences de haut niveau et une revue semestrielle. C’est, également, sur proposition du Cercle que la Chaire Comté de Nice – Louis Brea a été créée au Centre Universitaire Méditerranéen.
Au centre géographique de la vallée de la Tinée, à 62 kilomètres de Nice, Saint Sauveur a été fondé aux alentours du VIIe siècle de notre ère, vraisemblablement autour d'un prieuré bénédictin dépendant du monastère de Lérins. Il n'apparaît toutefois dans les documents qu'à partir de 1064. Fief de la puissante famille des Thorame-Glandèves, le village et son château échoient, au XIVe siècle, à Pierre Balb, seigneur du Valdeblore. La Reine Jeanne de Naples, puis le comte de Savoie le dépossèderont de tous ses biens. En 1396, le village, qui compte environ 300 habitants, s'administre librement et possède les droits de basse et moyenne justice jusqu'en 1699, date à laquelle il est inféodé avec titre comtal à Jean-Baptiste Ghisi. Annexé à la France avec le Comté de Nice pendant la Révolution et l'Empire, Saint-Sauveur devient chef-lieu de canton en 1806. Ce rang sera rétabli en 1860, après le rattachement définitif à la France. Dès lors, le village perd sa vocation exclusivement agricole pour devenir un centre administratif de moyenne importance, rôle qu'il occupe encore aujourd'hui, malgré sa faible population, abritant un collège, un centre de distribution postale, une trésorerie, une brigade territoriale et un peloton de gendarmerie de haute montagne, un centre forestier... La commune a la particularité d'avoir été coupée en deux par la frontière franco-italienne entre 1860 et 1947.
Dans le cadre de la préparation des fêtes du Bicentenaire de la naissance à Nice du Héros des Deux Mondes, en 2007, le Comité International du Bicentenaire de Jóusé Garibaldi avait invité, ce vendredi 25 novembre 2005, en partenariat avec la Fnac de Nice, la journaliste et écrivain argentine Alicia Duvojne-Ortiz, pour une conférence-débat autour de son dernier roman "Anita", récemment traduit en français et publié par les éditions Grasset. Malgré la date et l'horaire de la manifestation, un nombre important de niçoises et de niçois avait répondu présent aux invitations lancées par Jean-Pierre Mangiapan, président, et Jean-Marc Giaume, directeur du Comité Garibaldi. La collaboration efficace de la Fnac de Nice, représentée par trois collaborateurs, dont son directeur, a bien été mise en évidence par le président Mangiapan, dans son introduction. C'est à Jean-Marc Giaume que revenait ensuite la difficile mission d'animer la conférence d'Alicia Duvojne-Ortiz, dont la renommée a largement dépassé les frontières de son pays d'origine. Auteur notamment d'une biographie d'Evita Peron qui fait autorité, Alicia Duvojne-Ortiz révèle, avec "Anita", tout son talent de romancière. Dans un français parfait, elle soulignait d'emblée que son livre n'était pas une biographie mais bien un roman historique consacré à celle qui, dix ans durant, fut la compagne et l'inspiratrice principale de Giuseppe Garibaldi et dont la dépouille reposa à Nice, au cimetière du Château, de 1859 à 1932, aux côtés de Rosa, la mère de Joseph.
Les entreprises italiennes viennent à la rencontre des professionnels de Nice et de la Côte d’Azur.
Garibaldi, né à Nice en 1807 et mort à Caprera en 1882, est surtout connu dans nos contrées pour son rôle capital dans l'unité italienne et pour son action aux côtés de la France en guerre contre la Prusse en 1870-1871. On oublie trop souvent qu'avant de combattre en Europe, il a contribué à l'émancipation des peuples sud-américains, notamment en Uruguay et au Brésil où il rencontra Anita. Afin de mieux appréhender l'influence du Héros des deux Mondes, de Mazzini et des républicains italiens, la Fondation Casa América de Gênes, qui s'occupe depuis l'an 2000 de favoriser les échanges culturels entre Amérique Latine et Italie, organise un colloque international (les 24, 25 et 26 novembre 2005) et une exposition (du 12 décembre 2005 au 12 février 2006) sur le thème "Le Risorgimento italien en Amérique Latine". Ces deux manifestations se tiendront dans le prestigieux Palais Ducal de Gênes.
Cèpes, sanguins, girolles, chanterelles, petits gris, lactaires, bolets… on pourrait égrener encore longtemps la litanie des champignons des sous-bois de Provence et du Comté de Nice
Hippodrome de la Côte d'Azur -
Du 25 au 28 novembre 2005, se tiendra à
En partenariat avec la
Il y aura bientôt 100 ans, disparaissait à Paris,
Fief de la puissante famille des comtes de Vintimille (qui deviendra Lascaris en 1261, à la suite du mariage de l'un des siens avec la fille de l'empereur d'Orient), nommé Brelh dès 1157, le village occupe une position stratégique au centre de la vallée de la Roya, à l'extrême limite orientale du Comté de Nice, suscitant les convoitises des comtes de Provence qui achètent le fief aux Vintimille en 1258. En 1388, Breil se donne au Comte de Savoie. Commune "libre" pendant trois siècles, le village est érigé en marquisat en 1700, en faveur d'