26 novembre 2005

Nice, du 1er décembre au 8 janvier : le Mois de l'Art Sacré

Nice, du 1er décembre au 8 janvier : le Mois de l'Art Sacré

Vierge a l'Enfant - Louis BreaLe Cercle Brea, en collaboration avec la Ville de Nice, organise le Mois de l'Art Sacré qui s'attache à promouvoir le patrimoine religieux du Comté de Nice, et notamment la célèbre école des Primitifs Niçois, dont le "chef de file" fut Louis ou Ludovic Brea (vers 1450-1523), originaire de Nice, qui oeuvra pour des localités situées entre Gênes (Italie) et Six-Fours (Var). Le Cercle Brea s’attache à promouvoir le patrimoine et l’art sacré des Alpes-Maritimes, une tâche aisée sur les terres de ce département qui sont, depuis des siècles, un véritable musée à ciel ouvert. Le Cercle propose, en effet, plusieurs documents permettant de suivre un véritable parcours initiatique sur les chemins de l’ancien Comté de Nice, de la Provence et de la Ligurie : guides, carte de la Route des Brea, site internet ou CD-rom engagent à découvrir des œuvres admirables parmi lesquelles celles de l’exceptionnelle famille Brea dont sont issus plusieurs peintres des XVe et XVIe siècles.
Le Cercle Brea développe, en parallèle à ce travail de fond, une action pédagogique dans les établissements scolaires grâce au Contrat de Ville ; il a lancé l’idée du Mois de l’Art Sacré qui a lieu, chaque année en décembre-janvier, en partenariat avec la Ville de Nice ainsi qu’un cycle de conférences de haut niveau et une revue semestrielle. C’est, également, sur proposition du Cercle que la Chaire Comté de Nice – Louis Brea a été créée au Centre Universitaire Méditerranéen.

Idées Week-end : St Sauveur, Comté de Nice : le circuit du patrimoine

Idées Week-end : St Sauveur, Comté de Nice : le circuit du patrimoine

Saint-Sauveur-sur-TineeAu centre géographique de la vallée de la Tinée, à 62 kilomètres de Nice, Saint Sauveur a été fondé aux alentours du VIIe siècle de notre ère, vraisemblablement autour d'un prieuré bénédictin dépendant du monastère de Lérins. Il n'apparaît toutefois dans les documents qu'à partir de 1064. Fief de la puissante famille des Thorame-Glandèves, le village et son château échoient, au XIVe siècle, à Pierre Balb, seigneur du Valdeblore. La Reine Jeanne de Naples, puis le comte de Savoie le dépossèderont de tous ses biens. En 1396, le village, qui compte environ 300 habitants, s'administre librement et possède les droits de basse et moyenne justice jusqu'en 1699, date à laquelle il est inféodé avec titre comtal à Jean-Baptiste Ghisi. Annexé à la France avec le Comté de Nice pendant la Révolution et l'Empire, Saint-Sauveur devient chef-lieu de canton en 1806. Ce rang sera rétabli en 1860, après le rattachement définitif à la France. Dès lors, le village perd sa vocation exclusivement agricole pour devenir un centre administratif de moyenne importance, rôle qu'il occupe encore aujourd'hui, malgré sa faible population, abritant un collège, un centre de distribution postale, une trésorerie, une brigade territoriale et un peloton de gendarmerie de haute montagne, un centre forestier... La commune a la particularité d'avoir été coupée en deux par la frontière franco-italienne entre 1860 et 1947.

Nice : Alicia Duvojne-Ortiz à l'Espace Garibaldi

Nice : Alicia Duvojne-Ortiz à l'Espace Garibaldi

Alicia Duvojne-OrtizDans le cadre de la préparation des fêtes du Bicentenaire de la naissance à Nice du Héros des Deux Mondes, en 2007, le Comité International du Bicentenaire de Jóusé Garibaldi avait invité, ce vendredi 25 novembre 2005, en partenariat avec la Fnac de Nice, la journaliste et écrivain argentine Alicia Duvojne-Ortiz, pour une conférence-débat autour de son dernier roman "Anita", récemment traduit en français et publié par les éditions Grasset. Malgré la date et l'horaire de la manifestation, un nombre important de niçoises et de niçois avait répondu présent aux invitations lancées par Jean-Pierre Mangiapan, président, et Jean-Marc Giaume, directeur du Comité Garibaldi. La collaboration efficace de la Fnac de Nice, représentée par trois collaborateurs, dont son directeur, a bien été mise en évidence par le président Mangiapan, dans son introduction. C'est à Jean-Marc Giaume que revenait ensuite la difficile mission d'animer la conférence d'Alicia Duvojne-Ortiz, dont la renommée a largement dépassé les frontières de son pays d'origine. Auteur notamment d'une biographie d'Evita Peron qui fait autorité, Alicia Duvojne-Ortiz révèle, avec "Anita", tout son talent de romancière. Dans un français parfait, elle soulignait d'emblée que son livre n'était pas une biographie mais bien un roman historique consacré à celle qui, dix ans durant, fut la compagne et l'inspiratrice principale de Giuseppe Garibaldi et dont la dépouille reposa à Nice, au cimetière du Château, de 1859 à 1932, aux côtés de Rosa, la mère de Joseph.

24 novembre 2005

Bella Italia à Nice France

Bella Italia à Nice Côte d’Azur
/Users/jacques/Pictures/images pour site/bella-italia Les entreprises italiennes viennent à la rencontre des professionnels de Nice et de la Côte d’Azur.
Sous le haut patronage du Président du Conseil des Ministres, le Ministère des Affaires Étrangères, le Ministère des Activités Productives, le Ministère des Affaires Régionales, le Ministère des Italiens dans le monde, la Chambre de Commerce Italienne, sur une initiative du Consortium Conexport et en partenariat avec les hôtels Aston et West-End, présente « Bella Italia » le dimanche 27 et le lundi 28 novembre .
Les productions du « Made in Italy » telles que, la céramique, la décoration, les arts de la table et l’oeno-gastronomie seront les vedettes incontestées de cet événement unique de promotion.

la Chambre de Commerce Italienne
04 97 03 03 70

les 27 et 28 novembre
Hôtel West-End
31, Promenade des Anglais
Nice France

Garibaldi en Amérique du Sud : colloque et exposition à Gênes

Garibaldi en Amérique du Sud : colloque et exposition à Gênes

Colloque de GênesGaribaldi, né à Nice en 1807 et mort à Caprera en 1882, est surtout connu dans nos contrées pour son rôle capital dans l'unité italienne et pour son action aux côtés de la France en guerre contre la Prusse en 1870-1871. On oublie trop souvent qu'avant de combattre en Europe, il a contribué à l'émancipation des peuples sud-américains, notamment en Uruguay et au Brésil où il rencontra Anita. Afin de mieux appréhender l'influence du Héros des deux Mondes, de Mazzini et des républicains italiens, la Fondation Casa América de Gênes, qui s'occupe depuis l'an 2000 de favoriser les échanges culturels entre Amérique Latine et Italie, organise un colloque international (les 24, 25 et 26 novembre 2005) et une exposition (du 12 décembre 2005 au 12 février 2006) sur le thème "Le Risorgimento italien en Amérique Latine". Ces deux manifestations se tiendront dans le prestigieux Palais Ducal de Gênes.
Réalisés en collaboration avec la Mairie de Gênes, avec la contribution de la banque San Paolo de Turin, le colloque et l'exposition se proposent de mettre en évidence les liens et les interactions politiques et culturelles existant entre les milieux patriotiques italiens et de nombreux pays latino-américains dès les premières décennies du XIXe siècle, pour en dégager l'influence et la portée, vivantes jusqu'à nos jours.

NICE La cuisine des champignons de Peira Cava

champignonsCèpes, sanguins, girolles, chanterelles, petits gris, lactaires, bolets… on pourrait égrener encore longtemps la litanie des champignons des sous-bois de Provence et du Comté de Nice France. Ceux là viennent de la forêt de Peira Cava, mélèzes, pins épicéas, sapins. La cuisine niçoise compte de nombreux plats autour des champignons sauvages. Les recettes ancestrales mêlent gibier et champignons dans une alchimie de parfums qui embaument les cuisines et comblent les estomacs des gourmands et des gourmets. Selon la variété, les champignons entrent dans la confection de pâtés et de tourtes, partagent la vedette avec la viande dans les daubes, anoblissent une simple fricassée de pommes de terre et accompagnent merveilleusement les œufs. Certains se conservent à l’huile, au vinaigre, d’autres gardent tout leur parfum une fois séchés. Parmi les fleurons de la cuisine nicoise, je retiendrai deux spécialités très prisées du côté du Vieux Nice et du Cours Saleya : la daube à la niçoise (la doba a la nissarda) et les sanguins conservés à l’huile d’olive (la counserva de sanguin).
Il doit exister autant de variantes de ces deux recettes que d’habitants dans ce coin de Méditerranée et chacun vous soutiendra que seule la sienne est authentique. Je vous livre ici “ma” version. Elle est rigoureusement authentique car le fruit d’emprunts faits aux livres de cuisine et aux cuisinières qui m’ont donné le goût du bien manger !

Cagnes sur Mer 4e Forum de L'Industrie Azuréenne

Cagnes près de Nice Forum de L'Industrie AzuréenneIndustrie AzuréenneHippodrome de la Côte d'Azur - Cagnes sur Mer près de Nice
Jeudi 24 novembre 2005 de 9h00 à 18h00
4ème Forum de L'Industrie Azuréenne
Un rendez-vous annuel d'échanges et de promotion, révélateur de la dynamique industrielle du territoire de la Côte d'Azur, organisé par l’Association des Partenaires pour la Promotion Industrielle Méditerranée (APPIM), la Chambre de Commerce et d'Industrie Nice Côte d'Azur, l'Union des Industries et Métiers de la Métallurgie Côte d'Azur (UIMM CA) et le Conseil Général des Alpes Maritimes.

PLUS DE 70 EXPOSANTS pour :
  • Rencontrer concrètement et en un même lieu, un large éventail des savoir-faire industriels azuréens
  • Identifier de nouvelles compétences et opportunités de développement
  • Développer des échanges et des partenariats partenaires du développement des entreprises.
Entrée libre mais inscription obligatoire : télécharger le bulletin puis le renvoyer par Fax au 04 93 21 59 98 ou directement en ligne sur Internet à http://www.appim.com/

Monte-Carlo Gastronomie : Monaco près de Nice

Monte-Carlo Gastronomie : Monaco pres de NiceMonte-Carlo-GastronomieDu 25 au 28 novembre 2005, se tiendra à l'Espace Fontvielle de Monaco, près de Nice, le 10e Salon « Monte-Carlo Gastronomie », le Salon des Repas et Tables de Fêtes symbole d’élégance et de raffinement.
Véritable invitation aux plaisirs de la gourmandise, ce rendez-vous de la gastronomie française et européenne permet aux visiteurs de retrouver la tradition du bon goût, à quelques semaines des fêtes de fin d'année.
La gastronomie a été l'apanage de ce dernier siècle, symbole d'un nouveau mode de consommation. Le Maître Auguste Escoffier, originaire de Villeneuve-Loubet dans les Alpes-Maritimes, fut le créateur, dès les années 1900, d'une nouvelle éthique en la matière et présida aux destinées de « notre gastronomie » française qui devint rapidement la « nouvelle cuisine ».
Loin des excès des années 80, Chefs cuisiniers, Chefs Pâtissiers, Chefs Sommeliers, Producteurs et Éleveurs se sont tournés vers les origines de la cuisine française, choisissant de retrouver les saveurs de nos terroirs, en conjuguant fabrication et recettes ancestrales.
Ce salon offre ainsi à son public azuréen et italien (12 000 visiteurs l'an passé) un véritable bouquet de saveurs, de parfums, de mets, d'essences, de couleurs, d'authenticité et de savoir-faire.
« Monte-Carlo Gastronomie » se veut aussi le salon de l'élégance et du raffinement en proposant des arts de la table, des idées cadeaux originales et de la décoration florale.
De vendredi à lundi 150 stands seront proposés aux visiteurs pour un petit tour de France et d'Italie des saveurs. Cassoulets et calissons, alcools et antipasti, tapenades et tabliers: en cuisine ou à table, les gourmands vont se régaler. Les nombreuses animations auront pour thème cette année le potiron. « Monaco Goût et Saveurs », l'Association des sommeliers de Monaco ou encore l'Association de l'industrie hôtelière participeront à la manifestation. La Confrérie de l’étiquette du Mentonnais présentera son vignoble et les « Fêlés de la cabosse », une organisation qui réunit les fondus de chocolat, fera une fois encore de nombreuses et consentantes victimes. Le salon avait attiré l'an passé, 12.000 gourmets et gourmands. L'entrée est au prix de cinq petits euros, ce qui vous en conviendrez n’est pas une indigestion, elle est gratuite pour les enfants de moins de douze ans.

Monte-Carlo Gastronomie : Monaco près de Nice

Monte-Carlo Gastronomie : Monaco pres de NiceMonte-Carlo-GastronomieDu 25 au 28 novembre 2005, se tiendra à l'Espace Fontvielle de Monaco, près de Nice, le 10e Salon « Monte-Carlo Gastronomie », le Salon des Repas et Tables de Fêtes symbole d’élégance et de raffinement.
Véritable invitation aux plaisirs de la gourmandise, ce rendez-vous de la gastronomie française et européenne permet aux visiteurs de retrouver la tradition du bon goût, à quelques semaines des fêtes de fin d'année.
La gastronomie a été l'apanage de ce dernier siècle, symbole d'un nouveau mode de consommation. Le Maître Auguste Escoffier, originaire de Villeneuve-Loubet dans les Alpes-Maritimes, fut le créateur, dès les années 1900, d'une nouvelle éthique en la matière et présida aux destinées de « notre gastronomie » française qui devint rapidement la « nouvelle cuisine ».
Loin des excès des années 80, Chefs cuisiniers, Chefs Pâtissiers, Chefs Sommeliers, Producteurs et Éleveurs se sont tournés vers les origines de la cuisine française, choisissant de retrouver les saveurs de nos terroirs, en conjuguant fabrication et recettes ancestrales.
Ce salon offre ainsi à son public azuréen et italien (12 000 visiteurs l'an passé) un véritable bouquet de saveurs, de parfums, de mets, d'essences, de couleurs, d'authenticité et de savoir-faire.
« Monte-Carlo Gastronomie » se veut aussi le salon de l'élégance et du raffinement en proposant des arts de la table, des idées cadeaux originales et de la décoration florale.
De vendredi à lundi 150 stands seront proposés aux visiteurs pour un petit tour de France et d'Italie des saveurs. Cassoulets et calissons, alcools et antipasti, tapenades et tabliers: en cuisine ou à table, les gourmands vont se régaler. Les nombreuses animations auront pour thème cette année le potiron. « Monaco Goût et Saveurs », l'Association des sommeliers de Monaco ou encore l'Association de l'industrie hôtelière participeront à la manifestation. La Confrérie de l’étiquette du Mentonnais présentera son vignoble et les « Fêlés de la cabosse », une organisation qui réunit les fondus de chocolat, fera une fois encore de nombreuses et consentantes victimes. Le salon avait attiré l'an passé, 12.000 gourmets et gourmands. L'entrée est au prix de cinq petits euros, ce qui vous en conviendrez n’est pas une indigestion, elle est gratuite pour les enfants de moins de douze ans.

23 novembre 2005

Nice : Conférence d'Alicia Duvojne-Ortiz sur Anita Garibaldi

Nice : Conférence d'Alicia Duvojne-Ortiz sur Anita Garibaldi

AnitaEn partenariat avec la Fnac de Nice, le Comité International du Bicentenaire de la naissance de Jóusé Garibaldi organise, le vendredi 25 novembre 2005 à 14 heures à l’Espace Association Garibaldi (Grand Amphithéâtre) une conférence-débat sur le nouveau roman historique qui vient de paraître aux Editions Grasset intitulé Anita, en présence de l’auteur, Alicia Dujovne-Ortiz, écrivain et joumaliste de Buenos Aires, en Argentine. Anita Garibaldi, femme très populaire en Amérique du Sud, a joué un rôle crucial dans la vie et l’oeuvre de Joseph Garibaldi jusqu’à sa mort dans les bras du héros en août 1849. Nice conserve chèrement sa mémoire : le tombeau primitif d’Anita vient d’être restauré au cimetière du Château (depuis 1932, sa dépouille repose dans le piédestal du monument que l'Italie lui a élevé en 1932, sur la colline du Janicule à Rome. Cette conférence sera l’occasion de faire connaître au public niçois l'épouse du héros des deux mondes, entrée gratuite et ouverte à tous.

Bischoffsheim : Le banquier aux Dépenses astronomiques

Observatoire de Nice Raphaël Louis BischoffsheimRaphaël-Louis-Bischoffsheim Il y aura bientôt 100 ans, disparaissait à Paris, Raphaël Louis Bischoffsheim né à Amsterdam le 22 juillet 1823 fils du banquier israélite Louis Bischoffsheim. Avant de succéder à son père à la direction de sa banque (la Banque de Paris et des Pays Bas) il fit l’école Centrale des arts et manufactures 1842 et fut attaché comme ingénieur inspecteur aux chemins de fer de la Haute Italie. Il se distingua par de grandes libéralités envers les établissements scientifiques français, par l’intérêt particulier qu’il portait aux progrès de l’astronomie, le concours pécuniaire qu’il consacra à la construction d’appareils pour les observatoires de Paris Meudon, du parc Montsouris, du Pic de Midi. En 1879, il souhaita « élever à la science française un monument durable et digne d'elle ». Il pensait à une coupole de plus de vingt mètres de diamètre, pesant une centaine de tonnes et abritant la plus grande lunette à monture équatoriale de l'époque. Il se mit en quête du lieu idéal, qu’il trouva grâce à son ami niçois, François Louis Cappatti, haut fonctionnaire du ministère des Finances, né à La Trinité-Victor, qui lui vanta le Mont Gros, la pureté de son ciel, et le mit en relation avec les Trinitaires, religieux possesseurs de la colline. C’est ainsi que le Comté de Nice, patrie de Cassini, bénificia du plus grand observatoire de France.

Conférence
"Raphaël Bischoffsheim, le mécène qui a offert à la France le plus grand observatoire du monde"
Michel Fulconis historien
16h-17h45 :
Centre Universitaire Méditerranéen (CUM)
65 Promenade des Anglais Nice France
04 97 13 46 10

20 novembre 2005

Idées Week-end : Breil-sur-Roya (Comté de Nice), le circuit du patrimoine

Idées Week-end : Breil-sur-Roya (Comté de Nice), le circuit du patrimoine

Cadran solaire à Breil-sur-RoyaFief de la puissante famille des comtes de Vintimille (qui deviendra Lascaris en 1261, à la suite du mariage de l'un des siens avec la fille de l'empereur d'Orient), nommé Brelh dès 1157, le village occupe une position stratégique au centre de la vallée de la Roya, à l'extrême limite orientale du Comté de Nice, suscitant les convoitises des comtes de Provence qui achètent le fief aux Vintimille en 1258. En 1388, Breil se donne au Comte de Savoie. Commune "libre" pendant trois siècles, le village est érigé en marquisat en 1700, en faveur d'Octave Solar de Gouvon. En septembre 1792, après l'entrée à Nice des révolutionnaires français, la vallée de la Roya, vers laquelle confluent tous les émigrés de la région, est l'ultime position tenue par les troupes du roi de Sardaigne, qui fixe son état-major à Saorge. Pendant plus d'un an, les Républicains essaieront de prendre la vallée; le 26 avril 1794, Bonaparte vient à Breil. La situation devient vite intenable pour les soldats sardes : Saorge et la Roya tombent aux mains des Français. En 1860, Breil est annexé par Napoléon III, avec l'ensemble du Comté de Nice, mais une partie de son territoire et les villes de Tende, La Brigue et Vintimille demeurent sous souveraineté italienne. Profondément transformé par la construction de la ligne de chemin de fer Nice-Coni, Breil devient, en 1928, une gare internationale à l'emprise foncière démesurée. Le village subit durement la Seconde Guerre Mondiale. En raison de la conduite héroïque de plusieurs de ses habitants durant cette triste période et des souffrances courageusement endurées par ses habitants, Breil est décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil. Le 16 septembre 1947, par le Traité de Paris, la frontière est modifiée : Tende et La Brigue deviennent françaises, ainsi que les hameaux ligures de Piene et de Libre, détachés d'Olivetta San Michele et rattachés à la commune de Breil bien qu'ils n'aient jamais fait partie du Comté de Nice. Breil est l'un des centres touristiques majeurs du haut pays niçois.