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15 octobre 2005
Les robots de Nice Sophia Antipolis
À Nice, dans le Parc de Valrose, à l’occasion de la Fête de la Science 2005, le Village des Sciences est un lieu de rencontre entre le public et les acteurs scientifiques et techniques du département. Parmi ceux ci la formidable association de robotique PoBot créée en 2003 à Nice Sophia Antipolis, 06 Alpes Maritimes, France (Europe) sera présente avec tous les autres participants : laboratoires, groupe d'étudiants, associations, musées, tous réunis grâce à la coordination de l'association Persan.
L'intervention de PoBot se fera sur le thème de sa spécialité - la robotique - dans le cadre de la recherche dans les nouvelles technologies industrielles. Ils présenteront une rétrospective de toutes leurs activités 2004-2005 et, en avant-première, les technologies développées durant l'été sur le thème de la Coupe Eurobot 2006, bref ils vous feront partager leur passion et vous démontreront que la robotique, domaine fascinant, est abordable par le plus grand nombre, jeune et moins jeune.
Contes, près de Nice, le Circuit du Patrimoine
Chaque vendredi, Nice-Rendezvous et Nice-Actualités vous proposeront désormais une "Idée week-end", axée sur la découverte du patrimoine d'une ville ou d'un village de l'ancien Comté de Nice. Nous ouvrons ce passionnant périple avec une belle petite ville de la vallée du Paillon, pas très éloignée (20 km) de Nice : Contes. La visite du vieux village, telle qu'elle est proposée par le Syndicat d'Initative de la commune, dure deux heures et ne présente aucune difficulté (50 m de dénivellé dans des rues médiévales aux multiples richesses).
Stationnez votre voiture sur l'un des nombreux parkings qui bordent le lit du Paillon et rejoignez, à pied, le syndicat d'initiative (au fond de la place A. Ollivier) où débute cette promenade dominicale.
14 octobre 2005
«Tourta de bléa» pour « caga-bléa » Cuisine niçoise
Légume traditionnel du patrimoine agricole du comté de Nice, la blette (bette ou poirée) est le légume vedette d’une cuisine niçoise authentique. De culture facile, elle pousse toute l’année. Les maraîchers en cultivent deux variétés : une blette de grande taille au feuillage charnu et gaufré à large côte et la petite blette de Nice à petites feuilles et côtes peu développées, la préférée des Niçois qui ont d’ailleurs hérité d'un surnom moqueur mais qu'ils revendiquent avec fierté de « caga-bléa».
La blette se décline en recettes sucrées et salées dont la plus célèbre est la tourte de blette (tourta de bléa). Mais vous pourrez également la déguster en omelette (la troucha), en gratin (tian de bléa), en gnocchis verts (les merda di can), en raviolis (les barba-juan), dans le boudin (la trule), dans la poche de veau farcie, dans les sardines farcies à la niçoise ou tout simplement cuite à la vapeur et assaisonnée d’un filet de citron.
Déguster la tourte de blette demande un minimum d’attention sinon vous vous retrouveriez rapidement le plastron constellé de sucre glace, ce qui trahirait votre gourmandise !
Théâtre de Grasse près de Nice « Bout de bois »
Agé de 125 ans, Pinocchio a mal vieilli. Il est devenu gâteux, un vieux râleur, affalé devant sa télé. Heureusement, la fée, bien qu’excédée, veille toujours sur sa destinée et à grands coups de baguette magique va bousculer sa torpeur pour lui donner une ultime chance d'exaucer son rêve d'humanité. Mais cette fois le pantin devra devoir repartir de zéro. Redevenu un simple bout de bois, il partira à la recherche de son père, Gepetto, afin de réécrire son histoire et accéder enfin à la vie.
Avec cette création, Jean Cagnard explose l'archétype de Pinocchio dans un spectacle de marionnettes monté par la COMPAGNIE ARKETAL, conception visuelle Martin Jarrie et musique de Serge Pesce.
Ne vous laissez pas ébouillanter les yeux et les oreilles par la télé en béton ou le portable du même métal, ne laissez pas refroidir votre machine à imaginer le monde, redevenez un enfant et emmenez les vôtres au Théâtre de Grasse, c’est gratuit et c’est un cadeau. Grasse est près de Nice. Samedi 15 octobre 20h30.
Comté de Nice, Menton fête la Roya-Bévéra
Dans le Comté de Nice, la partie montagnarde représente 80% du territoire total, pour 20% de la population. Malgré une très forte demande du public, dans notre département où le tourisme est toujours le principal moteur de la vie économique, l’agritourisme est très faiblement développé. De nouveaux types de circuits touristiques permettraient la découverte de notre “pays” et d’aller à la rencontre d’agriculteurs passionnés, désireux de montrer leur savoir-faire et de proposer la découverte gustative de leurs produits. Et si tu ne vas pas au haut pays niçois le haut pays viendra à toi. Aussi pour promouvoir la montagne auprès des habitants de la côte, l’Association départementale d’Économie Montagnarde, ADEM, présidée par Gilbert MARY le Conseiller Général du canton de Breil-Sur-Roya organise depuis 2003, en collaboration avec la ville de Menton, une fête du haut-pays, « Menton fête la Roya-Bevera » avec un spectaculaire défilé d’animaux, chevaux, boeufs, vaches, moutons, ânes, chèvres… De nombreuses animations ponctueront cette journée, groupes folkloriques, fabrication de la tome de vache, conduite de troupeaux de moutons, barbecue etc.
13 octobre 2005
Festival des créations et de l'humour du Comté de Nice
La troisième édition du Festival des créations et de l'humour du Comté de Nice, Les Fourres de Rire, se déroule de nouveau cette année au Théâtre Francis Gag, dans le Vieux Nice. Les Fourres de Rire font partie des actions que "Sian d'Aqui", une association qui milite pour la sauvegarde des traditions niçoises, espère fondatrices pour que toutes les générations confondues redécouvrent le patrimoine culturel qui caractérise depuis toujours le Comté de Nice. Pendant 4 jours, on pourra "s'esclaffer" des jeux de scène d'artistes locaux célèbres précédés tous les soirs, en première partie de spectacle, des plateaux découvertes de talents professionnels et amateurs. "Fourres de Rire" devient un festival incontournable dans le paysage culturel niçois !
Après le 29 mai 2005 : quelle France, quelle Europe ?
Depuis 1999, la Ville de Menton organise chaque année, au mois d’octobre, les colloques « Penser notre temps » composés de quatre volets : Science et conscience, La cité des hommes, Quelle philosophie pour notre temps ? et Rencontres sur les origines. Les Colloques de Menton se sont imposés comme l’un des grands rendez-vous culturels de la région. D’imminents conférenciers possédant une dimension et une reconnaissance nationales et internationales ont été accueillis dans ce cadre : Axel Kahn, Luc Ferry, Jean-François Kahn, Alain Finkielkraut, Jean-François Mattéi, Maurice Agulhon, Michel Winock, Gilles Kepel, Malek Chebel, Franz-Olivier Giesbert, Monique Canto-Sperber, Henry de Lumley, Etienne Klein...
Les deux intervenants au Colloque, auquel participera également Monsieur Jean-Claude Guibal, député-maire de Menton, sont bien connus pour leurs chroniques et éditoriaux. Bernard Guetta est chroniqueur à l'Express et à France Inter où il présente, tous les matins à 8 h. 17, du lundi au jeudi, la chronique "Géopolitique", consacrée au nouveau siècle qui se déroule sous nos yeux et auquel nous participons, avec les changements culturels et politiques que la révolution technologique, l'évolution des mœurs et la nouvelle économie entraînent. Claude Imbert a fondé Le Point, avec d'autres transfuges de l'Express, en 1972. Chaque semaine, depuis trente ans, il fait le point dans ses éditos. En bon Aveyronnais acharné au travail, il n’hésite pas à remettre l’ouvrage sur la table, à pester contre un Etat dominé par une élite craignant plus que tout les corporatismes, et à défendre un certain humanisme.
Nice, Monaco et Cannes en pèlerinage à Lourdes
Le 98e Pèlerinage national du Rosaire s'est déroulé à Lourdes du 3 au 8 octobre 2005. Par train spécial, 300 pèlerins de Nice, Cannes, Monaco, Toulon, Gap et Digne, laïcs, prêtres, religieux, valides, malades, hospitaliers et organisateurs, ont répondu à l'appel de Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes-Lourdes : "Venez à moi, vous tous qui peinez" (Mat. XI, 28) accompagnés par les frères dominicains de Nice. A la messe d'ouverture, on pouvait dénombrer 35 à 40 000 personnes venues de la France entière, regroupées derrière leurs bannières régionales. Le frère Timothy Radcliffe, o.p., ancien maître de l'Ordre des Prêcheurs, présidait ce pèlerinage. Sa prédication, pleine d'humour, de fraîcheur et de profondeur, aida chacun à franchir les quatre seuils proposés : la patience, la lucidité, la tendresse et l'espérance...
La joie qui habitait les pèlerins à leur arrivée en gare de Nice, ce samedi tard dans la nuit, faisait écho aux paroles du prédicateur : "Nous sommes faits pour le bonheur". Rendez-vous a d'ores et déjà été pris pour la centième édition du Pèlerinage national du Rosaire en 2007.
12 octobre 2005
Un livre retrace la vie de la colonie française de Shangai
Shangai à la Française...
On oublie souvent que Shangai, devenue aujourd'hui la capitale économique de la Chine fut, avant la Seconde Guerre mondiale, un pôle d'attraction extraordinaire pour l'ensemble des pays occidentaux qui, profitant de la faiblesse de l'Empire du Milieu, avaient implanté d'abord des comptoirs commerciaux (le Royaume-Uni en 1842, la France en 1847) dans ce qui n'était alors qu'une petite ville de 50 000 habitants, créant par la suite de véritables enclaves coloniales (la Concession Internationale, obtenue en 1863, sera divisée en différentes zones nationales en 1895), régie par les lois de chaque pays. Shangai, ou Changai comme on écrivait à l'époque, est une création occidentale, dont l'architecture est inspirée de celle de Londres, de Paris ou de Kiev. La ville et les puisances coloniales s'enrichissent du commerce de l'opium, de la soie, du thé. Une importante population française était alors implantée au bord du Yang Tsé.
Jean-Michel Piar, lui-même né à Shangai, vient de publier à Nice, chez Serre Éditeur, un superbe album, richement illustré intitulé "Shangai à la française".
Henry Cavendish l'homme qui a pesé la terre
La présence anglaise à Nice est ancienne. Longtemps alliée des États de Savoie et de Sardaigne, l'Angleterre envoya, dès le XVII e siècle, ses marins et soldats ainsi que ses négociants au port de Villefranche. Au XVIIIe siècle, des aristocrates tels le duc d'York - frère du roi George III -, ou lady Fitzgerald vinrent à Nice profiter d'un climat dont ils vantèrent la douceur. Nice devint un lieu de villégiature pour l'aristocratie anglaise. Ainsi Lord et Lady CAVENDISH, voyageant incognito et sans arrière-pensée commerciale ou diplomatique, firent, devant l'état de grossesse avancée de la noble dame, un séjour "forcé" dans notre cité où le 10 octobre 1731 naquit Henry Cavendish qui allait devenir célèbre.
En 1841, Alexandre DUMAS constatait : « Pour les habitants de Nice, tout voyageur est Anglais. Chaque étranger, sans distinction de cheveux, de barbe, d'habit, d'âge ou de sexe, arrive d'une ville fantastique perdue au milieu des brouillards, où quelquefois par tradition on entend parler du soleil, où l'on ne connaît les oranges et les ananas que de nom, où il n'y a de fruits mûrs que les pommes cuites, et que, par conséquent, on appelle London ». Cette plaisante description du grand romancier, ami de Garibaldi, à la saveur du vécu pour qui connaît la verve des niçois et leur goût pour la taquinerie.
Mais revenons à Henry, second flls de Lord Charles Cavendish duc de Devonshire né à Nice et mort à Londres en 1810. Il fut le premier à donner une analyse exacte de l'air atmosphérique, à identifier les propriétés de l'hydrogène et la composition de l'eau. Il détermina la densité moyenne du globe terrestre découvert en utilisant un système de balance à torsion. Jean Baptiste BIOT a dit de lui « Henry Cavendish, le plus riche de tous les savants et peut-être le plus savant des riches ». On peut ajouter que ce physicien est le plus anglais des Niçois !
Pellas et Melisande de Claude Debussy à l'Opéra
Le Liégeois Paul-Émile Fourny, patron de l’opéra de Nice, a programmé une saison riche en oeuvres de musique lyrique française, Gounot, Massenet, Dukas et Debussy avec Pelléas et Mélisande.
« Pelléas et Mélisande » de Claude Debussy, oeuvre singulière du début du XX e siècle conjugue l'opéra, le théâtre, la musique, la littérature et la poésie. Elle marqua les esprits de son époque pour son caractère avant-gardiste, marginal et provocateur.
Maurice Maeterlinck, l’auteur du livret est un poète, dramaturge et essayiste belge, francophone de Flandre, né à Gand, le 29 août 1862, prix Nobel de littérature en 1911, mort à Nice, le 5 mai 1949. Brillant auteur dramatique, il donna naissance aux seules vraies réussites du théâtre symboliste dont Pelléas et Mélisande et l'Oiseau bleu.
C’est une histoire d’amour tragique. Le prince Golaud, un homme mûr, trouve Mélisande seule, perdue en forêt. Il l’épouse. Mais lorsque le couple regagne le château familial de Golaud, Mélisande découvre Pelléas, le jeune demi-frère de Golaud, dont elle devient amoureuse. Le dénouement n’aura rien d’un happy end. Le symbolisme, qui rêvait de créer un théâtre de l'âme, a contribué à transformer la conception du drame. Mis en musique par Debussy il fut représenté, sous la forme nouvelle du drame lyrique, à Paris à l'Opéra-Comique, en 1902. Un chef-d’œuvre qui scandalisa, mais qui caractérise bien l’art de Debussy, son don à créer des atmosphères par la subtilité des rythmes et des mouvements mélodiques, son sens délicat de la sonorité par l’abolition du privilège des modes majeur et mineur et par le libre enchaînement des accords. Pelléas et Mélisande est une des plus belles histoires d’amour, racontée musicalement avec une retenu et un raffinement exceptionnel.
La distribution est entièrement française, avec Nicolas Rivenq, Nathalie Manfrino et Marcel Vanaud (Golaud), dans une mise en scène de Olivier Bénézech, avec comme chef Marco Guidarini (12-20 octobre).
11 octobre 2005
Charles EHRMANN « Les devoirs de mémoire d'un homme d'honneur »
Nice : le tramway montre la voie
Les travaux du tramway de l'agglomération niçoise entrent dans une phase décisive en centre ville avec la pose de la voie ferrée sur le boulevard Jean-Jaurès. C’est un moment important pour le chantier, car pour la première fois, les rails feront leur apparition au cœur de la Ville de Nice. Les riverains étaient invités à assister à la pose et à la soudure des rails le 10 octobre dans le cadre d’une opération « chantier ouvert », organisée par la Communauté d'Agglomérations Nice-Côte d'Azur (CANCA), sur le boulevard Jean Jaurès, au niveau de la descente Crotti, à la périphérie immédiate du Vieux-Nice. Nombre de Niçois ont ainsi pu constater de visu la bonne avancée de ce long chantier qui créée les perturbations que l'on sait dans la vie quotidienne de la capitale de la "French Riviera". La pose et la soudure des rails avaient en fait commencé dès le mois de juin dernier, sur les boulevards Saint Roch et Comte de Falicon, aux deux extrémités de la future ligne A. Cette journée a également été marquée par un second événement : après quatre mois d'interruption due à la découverte d'amiante dans les buses d'un collecteur, les travaux ont repris sur un autre point stratégique de la ligne : le boulevard Gorbella, près du stade du Ray.
10 octobre 2005
Carnets d'Orient le tome 8 Jacques Ferrandez
Dessinateur et scénariste, Jacques Ferrandez est né en 1955 en Algérie. Quelques mois après sa naissance, ses parents s’installèrent à Nice où il fit ses études et où son goût pour le dessin le mena d’abord à l’École Nationale des Arts Décoratifs de la villa Arson puis, grand admirateur du Tintin d’Hergé et de Tardi, fut capté par le monde créatif de la bande dessinée. Il débuta chez Casterman en publiant « Arrière pays », des nouvelles sur le haut pays niçois, dont la sensible histoire sur le « train des pignes », au départ de la gare du sud si chère au cœur des niçois, que vous trouverez sur notre site. Puis il s’attaqua à ce qui allait devenir son grand oeuvre, les « Carnets d'Orient », consacrés à la période coloniale d'avant-guerre en Algérie. Un premier cycle en 5 volumes, puis un retour à l'univers provençal pour adapter deux romans de Marcel Pagnol "Jean de Florette" et "Manon des Sources", grands classiques de la littérature française, avant de revenir à sa série fétiche, en entamant un deuxième cycle, qui débute à la veille de l'insurrection algérienne. Ce mois-ci parait le tome 8 « La fille du Djebel Amour ». Et comme cela ne suffit pas voici que les éditions Mosquito de Grenoble lui consacrent une monographie, signée de Serge Buch, superbement illustrée de documents souvent originaux. Mais ce n’est pas encore tout…
Nouvelle maquette pour le quotidien local niçois
Tout comme le Figaro depuis le lundi 3 octobre et en attendant la nouvelle formule du Monde prévu pour le lundi 7 novembre, les quotidiens du Groupe Nice-Matin, Nice-Matin, Var-Matin et Corse-Matin, ont changé de formule le 8 octobre. Confrontées à une érosion du lectorat constante et régulière la presse nationale et la PQR (presse quotidienne régionale) essayent d’enrayer, à coup de lifting, cette inéluctable décrue. Nice Matin 123 717 exemplaire payés en 2004, à vu ses ventes baisser de 3,6%. Il lui fallait réagir… C'est chose faite.
Cérémonie au Palais Sarde (Vieux-Nice) le 10 octobre 2005
Ce lundi 10 octobre, à 18 heures, Christian Estrosi, Ministre délégué à l'Aménagement du Territoire et Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes remettra la médaille d'honneur du Département à Charles Ehrmann, ancien doyen de l'Assemblée Nationale, ancien Adjoint au Maire de la Ville de Nice chargé des sports, ancien Conseiller Général des Alpes-Maritimes.
La cérémonie officielle, en présence de nombreuses personnalités des milieux politiques et sportifs niçois, sera suivie d'un coktail au Palais des Rois Sardes, rue de la Préfecture, dans le Vieux-Nice. Charles Ehrmann en profitera pour dédicacer le livre autobiographique qu'il vient de publier chez Serre Éditeur : "Les devoirs de mémoire d'un homme d'honneur".
09 octobre 2005
Festival de Mouans-Sartoux : programme du dimanche 9 octobre 2005
Présidents du Festival : Taslima Nasreen et Sonallah Ibrahim
Née en 1962 dans l'actuel Bangladesh, Taslima Nasreen, médecin de formation, a très vite entamé une carrière littéraire et connu la notoriété grâce à ses poèmes, ses essais et ses éditoriaux engagés. En 1994, après la publication d'un article où elle critiquait le Coran, elle est l'objet d'une fatwa émise par des mollahs extrémistes.Elle est en exil en Suède où elle poursuit son oeuvre, ne cessant de dénoncer les conditions sociales des minorités et des femmes musulmanes à travers romans et poèmes.
Né en 1937 au Caire, Sonallah Ibrahim fait des études de journalisme. Arrêté avec des centaines d'autres militants de la gauche égyptienne en 1959, il n’est libéré qu'en 1964. Journaliste en Egypte puis à Berlin, il vit au Caire. On lui doit Charaf ou l'honneur, Étoile d'août, Les Années de Zeth, Warda. Son oeuvre est publiée en France par Sindbad / Actes Sud.