
En 1841, Alexandre DUMAS constatait : « Pour les habitants de Nice, tout voyageur est Anglais. Chaque étranger, sans distinction de cheveux, de barbe, d'habit, d'âge ou de sexe, arrive d'une ville fantastique perdue au milieu des brouillards, où quelquefois par tradition on entend parler du soleil, où l'on ne connaît les oranges et les ananas que de nom, où il n'y a de fruits mûrs que les pommes cuites, et que, par conséquent, on appelle London ». Cette plaisante description du grand romancier, ami de Garibaldi, à la saveur du vécu pour qui connaît la verve des niçois et leur goût pour la taquinerie.
Mais revenons à Henry, second flls de Lord Charles Cavendish duc de Devonshire né à Nice et mort à Londres en 1810. Il fut le premier à donner une analyse exacte de l'air atmosphérique, à identifier les propriétés de l'hydrogène et la composition de l'eau. Il détermina la densité moyenne du globe terrestre découvert en utilisant un système de balance à torsion. Jean Baptiste BIOT a dit de lui « Henry Cavendish, le plus riche de tous les savants et peut-être le plus savant des riches ». On peut ajouter que ce physicien est le plus anglais des Niçois !