27 octobre 2005

Nice Qu’est ce qui ne va pas à l’OGCN

Nice Qu’est ce qui ne va pas à l’OGCN
Nice-ChateaurouxMais qu’est ce qui ne va pas à l'OGC Nice ? Puisque nous sommes passés au tour suivant, ce qui n'est pas le cas de tous les ténors, profitons d'une victoire, et elles sont rares au Ray, pour poser la question, en espérant ne pas se faire traiter de tueur de moral, de casseur d'ambiance, ou pire de Brice de Nice. Mais qu’est ce qui ne va pas à l'ogcnice, ont légitimement dû se demander les abonnés, innocentes victimes du « huis clos », qui ont échangé un match sans spectateurs, Nice Auxerre, pour un match sans équipe : Nice 2 La Berrichonne de Châteauroux 0 !.
Car les 7027 spectateurs de ce match de Coupe (les mots n'ont plus de sens « match de coupe »!), ont bien assisté à un match sans équipe, puisque que les Aiglons chez eux attendent les cinq dernières minutes pour entamer un match contre une équipe de L2 (cela dit avec respect), que les seuls petits moments d'excitation sont les coups francs ou les penalties (ratés d'ailleurs) et que le reste du temps, on le tue le temps !
Après cinq minutes de jeu donc, prolongation.
Bagayoko a heureusement et très vite, la bonne idée de se trouver au bon endroit pour exploiter un cadeau des berrichons (94') puis d’aller battre de la tête Debec à la 110' sur un centre de Roudet. Fin du match, exit les Castelroussins, pliez les gaules.
Où était l'ogc Nice ce soir ? Où est le Gym ? À force de « il faut savoir ne pas perdre », on ne sait plus comment gagner, on ne sait plus comment construire ni conclure. On assiste à des non-matchs, avec des joueurs hésitants, sans confiance, dans une équipe sans âme, à défaut de coeur. On est, parait-il, en train de reconstruire en repartant de la base, c'est bien, il faut être réaliste ok, pas d'angélisme, c'est sûr, travaillons, parfait, … mais on ne construit rien de grand sans pantaïl et sans générosité. «
N'ayez pas peur » disait le capitaine polonais de l’équipe romaine au maillot blanc immaculé. Plus que quatre matchs à gagner, c'est pas la Méditerranée à boire, vous accrochez l’Europe la saison prochaine et vous faites entrer plein de picaillons dans les caisses. Mais pour gagner il faut se livrer, s'exposer, s'exploser, il faut jouer tout simplement, dans tous les sens du terme.