Ouvert au milieu des années 1980, le Parc des Miniatures de Nice n'a jamais véritablement attiré la foule malgré la qualité des maquettes qui y étaient exposées. Plus de deux cents reproductions au 1/25e de monuments civils et religieux niçois, conservés ou disparus, étaient alors réparties dans un parc splendide, riche de multiples essences forestières, situé rue de l'Impératrice Eugénie, dans le quartier de Fabron supérieur. On pouvait ainsi découvrir les reconstitutions de la cité romaine de Cemenelum (Cimiez), de la citadelle de Nice au XVIIe siècle, les maquettes de toutes les églises baroques et des principaux monuments, publics et privés, de la belle époque, allant de la cathédrale russe Saint Nicolas à l'hôtel Negresco, en passant par la Gare du Sud ou la Gare du PLM. Une situation trop excentrée par rapport aux flux touristiques traditionnels de la ville, un manque d'agressivité commerciale et une gestion catastrophique ont eu raison, il y a sept ans, de cette belle idée : l'inéluctable dépôt de bilan vouait à la destruction ces magnifiques réalisations. Abandonnées pendant plus d'un an dans un parc ouvert aux quatre vents, victimes de nombreuses dégradations dues pour la plupart au vandalisme, démontées puis stockées en l'état dans un entrepôt municipal, les maquettes du Parc des Miniatures, qu'on croyait définitivement perdues, vont-elles retrouver vie ? C'est en tous cas ce que souhaite le Conseil Municipal de la Ville de Nice qui vient récemment d'en décider la cession à titre gracieux à toute personne qui en ferait la demande.26 octobre 2005
Nice : dernier acte pour le Parc des Miniatures
Nice : dernier acte pour le Parc des Miniatures
Ouvert au milieu des années 1980, le Parc des Miniatures de Nice n'a jamais véritablement attiré la foule malgré la qualité des maquettes qui y étaient exposées. Plus de deux cents reproductions au 1/25e de monuments civils et religieux niçois, conservés ou disparus, étaient alors réparties dans un parc splendide, riche de multiples essences forestières, situé rue de l'Impératrice Eugénie, dans le quartier de Fabron supérieur. On pouvait ainsi découvrir les reconstitutions de la cité romaine de Cemenelum (Cimiez), de la citadelle de Nice au XVIIe siècle, les maquettes de toutes les églises baroques et des principaux monuments, publics et privés, de la belle époque, allant de la cathédrale russe Saint Nicolas à l'hôtel Negresco, en passant par la Gare du Sud ou la Gare du PLM. Une situation trop excentrée par rapport aux flux touristiques traditionnels de la ville, un manque d'agressivité commerciale et une gestion catastrophique ont eu raison, il y a sept ans, de cette belle idée : l'inéluctable dépôt de bilan vouait à la destruction ces magnifiques réalisations. Abandonnées pendant plus d'un an dans un parc ouvert aux quatre vents, victimes de nombreuses dégradations dues pour la plupart au vandalisme, démontées puis stockées en l'état dans un entrepôt municipal, les maquettes du Parc des Miniatures, qu'on croyait définitivement perdues, vont-elles retrouver vie ? C'est en tous cas ce que souhaite le Conseil Municipal de la Ville de Nice qui vient récemment d'en décider la cession à titre gracieux à toute personne qui en ferait la demande.
Ouvert au milieu des années 1980, le Parc des Miniatures de Nice n'a jamais véritablement attiré la foule malgré la qualité des maquettes qui y étaient exposées. Plus de deux cents reproductions au 1/25e de monuments civils et religieux niçois, conservés ou disparus, étaient alors réparties dans un parc splendide, riche de multiples essences forestières, situé rue de l'Impératrice Eugénie, dans le quartier de Fabron supérieur. On pouvait ainsi découvrir les reconstitutions de la cité romaine de Cemenelum (Cimiez), de la citadelle de Nice au XVIIe siècle, les maquettes de toutes les églises baroques et des principaux monuments, publics et privés, de la belle époque, allant de la cathédrale russe Saint Nicolas à l'hôtel Negresco, en passant par la Gare du Sud ou la Gare du PLM. Une situation trop excentrée par rapport aux flux touristiques traditionnels de la ville, un manque d'agressivité commerciale et une gestion catastrophique ont eu raison, il y a sept ans, de cette belle idée : l'inéluctable dépôt de bilan vouait à la destruction ces magnifiques réalisations. Abandonnées pendant plus d'un an dans un parc ouvert aux quatre vents, victimes de nombreuses dégradations dues pour la plupart au vandalisme, démontées puis stockées en l'état dans un entrepôt municipal, les maquettes du Parc des Miniatures, qu'on croyait définitivement perdues, vont-elles retrouver vie ? C'est en tous cas ce que souhaite le Conseil Municipal de la Ville de Nice qui vient récemment d'en décider la cession à titre gracieux à toute personne qui en ferait la demande.
