02 décembre 2005

NICE Louis Nucera le niçois

NICE Louis Nucera le niçois louis-nucera
Dans l'excellent site Nice RendezVous. com (le site de la culture et de l'histoire de Nice et du Comté de Nice) l'Éphéméride du Jeudi 01 Décembre 1981 indique : Louis Nucéra reçoit le Prix Interallié pour son roman « Chemin de la Lanterne ».
Louis Nucera l'ami niçois, l'ami de Nice. Louis de Nice, nous pensons à toi en passant devant la bibliothèque qui porte ton nom. La tête et les jambes, comment oublier cette passion dévorante pour le vélocipède, « deux roues montées sur une équation », qui t'emporta un jour d'août 2000 du côté de Carros, chaviré brisé par une automobile folle. Les amis, la littérature, la petite reine du Roi René et les chats, Monsieur Caruso et Mademoiselle Divine, étaient tes passions.
Né en 1928, élevé par une mère trop vite veuve, Louis Nucera travaillera dès ses quinze ans comme téléphoniste dans une banque où il restera jusqu'à l'aube de sa trentaine, avant de devenir journaliste au Patriote, quotidien communiste de la Côte d'Azur, ce qui lui permit de rencontrer Kessel, Moretti, Georges Brassens, Jean Cocteau et Pablo Picasso. Nabokov aussi, qu’il promena dans sa Dauphine et qui fut émerveillé par les performances de la Renault dans les cols du haut pays niçois. Nucera était doué pour l'amitié, attentif et observateur, il aimait les passeurs de culture et d'émotions qui le lui rendirent bien. André Asséo, alors à Radio Monte-Carlo, lui trouva un emploi d’attaché de presse dans une firme phonographique, celle de Georges Brassens, et en 1964 Louis Nucera monta à Paris. Jamais il ne cessa d'écrire et lorsque son premier roman parut en 1968, préfacé par Kessel, le titre en fut tout trouvé : « L'Obstiné ». En 1973, il entra aux Éditions Lattès comme directeur littéraire et entama diverses collaborations avec journaux et magazines. Le Goncourt pour l'Avenue des Diables Bleus lui fut décerné en 1979, le prix Interallié en 1981 pour Le Chemin de la Lanterne et en 1993 l'Académie Française, le couronnant pour l'ensemble de son œuvre, lui offrit son bâton de maréchal des belles lettres.