30 juin 2009

La LGV peut être à NICE en 2025 en passant par MARSEILLE et TOULON

../FR/images/edito/nice-news-5345.jpgC’est vraiment se contenter de peu que de se réjouir avec des tremolos dans la voix de l’annonce du choix, pour la LGV Sud-Est, du tracé dit des Métropoles, Marseille Toulon Nice, officialisé hier par Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Écologie, et Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports.

Ceux qui ne voulaient pas d’un direct Paris Nice à grande vitesse l’ont emporté, car il s’agit au sens propre d’un TGV PACA, capitale Marseille. Après vingt ans d’attente et de tergiversations Nice verra peut être un train à « petite grande vitesse » entrer dans sa gare en 2025, un quart de siècle au bas mot après Marseille. Une paille pour la cinquième ville de France, sans vouloir jouer les grosses jalouses.

Et tout reste à faire car le coût de cette ligne est exorbitant - estimé à 15 milliards d’euros contre 8 milliards d'euros pour le projet abandonné – et elle pose de multiples problèmes qui n’ont pas fini d’éclore avec la nouvelle enquête d'utilité publique obligatoire qui sera lancée lorsque Réseau Ferré de France (RFF) aura terminé sa phase d’études !

En tassant dans les bandes littorales tous les systèmes de transport, on fait fi d’un développement harmonieux du territoire provençal, et, comme pour rassurer les justes craintes des littoraux, on parle d’utiliser les emprises actuelles de la SNCF, cela va hypothéquer les chances d’évolution de Trains Express Régionaux véritablement efficaces dont le besoin se fait sentir dès maintenant tous les jours un peu plus. ( Voir en ce moment-même l’alerte au taux d’ozone)

Quant au souhait bien venu, mais exprimé un peu tard, de la CCI Nice Côte d’Azur pour une prise en compte de la dimension européenne du projet et de son développement nécessaire vers l’Italie, il est passé aux oubliettes de l’histoire pour le moment.

Une histoire explosive, à neuf mois des régionales, dont nous n’avons pas fini d’entendre parler tant l’avancée d’hier est minime, même si elle rassure un peu ceux qui pensent que nous n’aurons jamais la LGV.