De Brice de NICE à OSS 117 et à 007
Après avoir squatté pendant des mois notre cyberespace
niçois avec son personnage de blonde cassante,
Brice de NICE, aka
Jean Dujardin, va sans doute continuer à polluer notre quotidien en incarnant à l’écran
Hubert Bonisseur de la Bath,
OSS 117. Le personnage fut créé en 1949 par
Jean Bruce, bien avant le piètre
James Bond 007, sa pâle copie anglaise, qui semble directement sorti des pages du
Playboy américain de
Hugh Hefner. Car Bond, le
James Bond de Fleming,
Ian Fleming, pas l’inventeur de la pénicilline, est né quatre années plus tard, en 1953, dans «
Casino Royale » dont la prochaine adaptation cinématographique de
Martin Campbell est prévue pour novembre 2006 avec un Bond blond… pôvre Monsieur Bond !
Hubert Bonisseur de la Bath, matricule OSS 117, lui, est né en Louisiane, bien qu’américain il est d’origine française et son arbre généalogique remonte à
Louis XI, membre de l’
OSS,
Office of Strategic Service, l’ancêtre de la
CIA, il est le héros séducteur et raffiné, de plus 250 romans et de 8 films. La vraie classe!
OSS 117 et
Brice de Nice, nous n’avons pas fini de voir sur nos écrans d’ordinateur ces deux pseudonymes accolés puisque, fort du succès précédent de la méthode, nous voilà à l’aube d’une distillation virale de plusieurs mois, la sortie du film «
Le Caire, nid d'espions », réalisé par
Michel Hazavanicius : avec Bérénice Bejo,
Philippe Lefebvre,
Aure Atika, n’étant prévue que pour le 19 avril 2006 !
Le pitch : Le
Président de la République Française, Monsieur
René Coty, celui qui inaugurait les chrysanthèmes, envoie OSS 117 mettre de l’ordre au Caire. Dans l’
Égypte de 1955,
le Caire est un véritable nid d'espions où complotent les méchants Soviétiques, les perfides Anglais, la famille de
Farouk le Roi déchu et les
Aigles de Khéops, une secte de fanatiques religieux. Quel programme! Que va bien pouvoir faire dans ce nid de scorpions
Brice de Nice et sa planche jaune ?